• Titre : « Les anges imparfaits »
    Auteure : Stéphanie CHAULOT
    Genre : Nouvelles
    Éditions : Librinova
    Année : 2020
    Nombre de pages : 61

    Résumé :

    Toulouse,  février  2019.  Alex  attend  sur  un  banc  face  à  la  Garonne.  L'occasion  pour  elle  de repenser  à  son  parcours,  sa  vie,  ses  rencontres,  ses  amours. L'occasion  de  sourire  et  d'être émue, de réfléchir à ses choix également.  
    Mais au fait, qu'attend-elle ?

    Mes impressions :

    Alex est une jeune femme, aujourd’hui trentenaire.
    Cette courte nouvelle nous résume donc son enfance, celle d’une enfant, à la naissance trouble, devenue une jeune femme qui se cherche et tente de savoir d’où elle vient, pour aller à la rencontre d’elle-même.

    Au début du livre, elle est assise sur un banc elle attend…. Pendant ce temps, des souvenirs affluent à sa mémoire.
    Elle se rappelle ses 8 ans. Suite à des violences conjugales, elle se retrouve dans un foyer….
    Alex se réfugie dans les livres, ce sont ces sauveurs. Elle commence par le « Petit prince ». Un classique qui ne la quittera jamais. Sa particularité : elle collectionne les citations, elle note celles qui lui parlent. La lecture sera une thérapie, puis ce sera l’écriture qui lui permettra de poser des mots sur ses maux.
    Elle se souvient de ses 15 ans et de sa rencontre avec Solal. Un garçon peu recommandable, de Léna, puis d’une femme de loi et enfin de Noam.
    Elle ne se sent pas fière de certains de ses choix, de ses actes, de la tournure que prend sa vie.
    Les fondations mal construites, donne une vie de misère et de souffrance et pourtant durant toute sa jeunesse, elle n’a pas baissé les bras.
    Elle continue de rêver sa vie et parce qu’elle fait de belles rencontres, le cours de celle-ci va changer. Ces mêmes rencontres vont l’aider à espérer, à envisager une autre vie et à se construire. Elle passera par plusieurs étapes, plusieurs (faux) départs pour finalement suivre ses intuitions. En cherchant d’où elle vient, elle va finir par se trouver.

    L’art de la nouvelle est un art difficile, en quelques pages, une histoire est racontée, une ambiance est décrite pour faire passer un message. Malgré un texte réduit, ce dernier est fort.
    L’auteure a su captiver mon attention et susciter des émotions.
    La fin de cette nouvelle, nous parle d’espérance, de nouvelles perspectives.
    Le personnage principal en ressort transformé, plein de sagesse et d’espoir. Alex du début ne sera pas l’Alex de la fin, elle a grandi, mûri. Elle a traversé bien des épreuves tout en restant humble.
    La construction de cette nouvelle est dramatique mais l’auteure ne tombe pas dans le pathos, bien au contraire. C’est un livre au dénouement positif.
    Ici il est question d’épreuves, de résilience, de sororité et d’espérance.
    La chute n’est pas brutale mais elle nous amène à nous questionner.

    La couverture est sobre, en noir et blanc, elle résume la vie de cette jeune femme qui regarde vers l’avenir….Le passé est derrière elle.

    Dans ce livre nous trouvons quelques références littéraires, musicales et cinématographiques.

    Je retiendrai celle-ci : « l’art de vivre consiste en un subtil mélange entre lâcher – prise et tenir debout » Henri Lewis

     


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    Titre : « Pour une femme de son âge »
    Auteur : Dominique FABRE
    Genre : nouvelles
    Éditions : Fayard
    Année : 2003
    Nombre de pages : 298

    Résumé :

    Un enfant assiste à l'installation d'un camp de Gitans sur le terrain vague près de son école ; un cancre enrôlé dans l'armée demande à ses copains, depuis le front libanais où la guerre fait rage, de lui envoyer leurs cours de philosophie, changeant insensiblement l'histoire de sa vie ; un jeune garçon réalise son éducation sentimentale en s'immisçant dans l'intimité de son père ; une bande de lycéens se retrouve trente ans après leur dernier rendez-vous...

    Des drames minuscules se nouent, des voix résonnent et se répondent, et parfois n'en font qu'une ; voix des faibles et des petits, voix des amours et des chagrins mal effacés. 

    Dominique Fabre met à nu les désarrois du quotidien, le menu chaos des passions adolescentes et, jouant d?une écriture où la suggestion prime l'effet, il nous redit comment la vie se désunit en nous, reprend, pour n'être plus que souvenirs.

    Mes impressions :

    L'auteur décrit des histoires, des anecdotes, des situations au travers de ses souvenirs dans lesquels il a été acteur ou spectateur.
    Ainsi il parle de la vie, de nous, de nos rapports aux autres, de notre regard sur la vie. Il décrit des êtres humains, ce qui les différencie de nous et tente de nous faire comprendre l'intérêt de l'acceptation de la diversité.
    Oui la thématique était intéressante mais je n'ai pas du tout accroché à la forme du contenu.
    Ces 14 nouvelles évoquent des personnages, des lieux, des ambiances....elles amènent un homme qui avance dans la vie et qui rencontrent d'autres personnes à comprendre que chacun a son propre vécu et sa façon de voir la vie. Du coup il admet les différences et apprend à se connaître lui-même.

    Je ne suis pas allée au bout de ces nouvelles qui m'ont paru trop superficielles. Il manque de la sensibilité.
    Le style du reste ne m'a pas non plus emballée, même s'il reste simple et accessible. J'ai trouvé que pour certaines récits l'auteur se contentait de jeter des mots sur le papier de façon brouillonne.
    Je suis assez déçue en fait car je n'ai pas trouvé dans ce livre ce que j'étais venue y chercher.
    L'art de la nouvelle est difficile... je m'attendais à plus de sentiments, plus d'émotions.
    Mais peut-être que j'aurais dû continuer pour en trouver ????
    Je me suis ennuyée alors dans ce cas là qui reste très rare, je stoppe ma lecture.


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  • Titre : «  De rouille et d'os »
    Auteur : Craig DAVIDSON
    Genre : nouvelles
    Éditions : points
    Année : 2012
    Nombre de pages : 317

    Quatrième de couverture :

    Un goût de rouille et d’os, c’est l’amère saveur du sang dans la bouche. Quand Eddie se fracture les os des mains, sa carrière de boxeur semble finie. Hanté par un dramatique accident dont il se sent responsable, il se lance dans les combats clandestins pour racheter sa faute…
    Deux des nouvelles de ce recueil ont été réunies et adaptées au cinéma par Jacques Audiard.

    Mes impressions :

    Ces 8 nouvelles ont toutes un point commun : des personnages malmenés par la vie et des histoires dures, très dures, limites supportables pour certaines.
    Dans ces nouvelles sont décrits des événements, des drames à l'échelle humaine, comme la maladie, les accidents avec graves séquelles, l'alcoolisme. L'auteur nous décrit des émotions comme le désespoir, la vengeance, la pitié, l’écœurement, la compassion, la haine, l'égoïsme.
    Chacune cependant finit avec une petite dose d'espérance. Celle qui nous pousse à avancer, à se relever, à continuer.

    « Le goût de rouille et d'os » nous parle d'Ali. Le narrateur mêle le passé avec le présent, il nous raconte pourquoi et comment de boxeur professionnel, ancien champion est devenu un combattant à mains nues et de combats illégaux. Un drame est à l'origine de ce changement radical de carrière !
    J'ai été bouleversée par cette nouvelle, qui nous raconte l'histoire de cet homme qui a les os broyés de la main mais pas seulement, son âme est également meurtrie.
    Cette nouvelle est émouvante, touchante, profonde. L'écriture est stylée, appuyée, prenante.

    « Un bon tireur », parle d'Eddie ancien joueur de basket. Il a tenté de transmettre le goût de ce sport à son fils dès son plus jeune âge. Eddie, est aujourd'hui seul et alcoolique. Le père mise tous ces espoirs sur son fils mais ce dernier saura-t-il se défaire de l'emprise de son père qui voit en lui le jeune champion qu'il n'a pas eu la chance d'être ?
    La complicité entre père et fils d'antan n'est plus ce qu'elle était.
    Il y a beaucoup de violence, de mots durs, aucun des deux ne trouve sa place à cause de non-dits.

    « Un usage cruel » est une nouvelle racontant la douleur d'un couple stérile.
    Jay publicitaire et Allison infirmière ont tenté en vain de donner la vie. Alors ils vont élever des chiens de combat. Mais la violence de cette nouvelle évoque la douleur des personnages et de celle qu'ils transmettent aux chiens à qui ils enseignent la haine !
    Les descriptions des combats et des conséquences sur la santé des chiens m'ont été insupportables.
    Il est question de brutalité, d'instabilité, de férocité.

    « La fusée » est le nom de la figure que fait Ben, soigneur d'une orque dans un parc aquatique, lors des spectacles, devant la foule. Cet exercice consiste pour Ben à sortir de l'eau à toute vitesse sur le museau de l'animal. Mais un jour c'est l'accident et il se retrouve unijambiste.
    Il rencontre alors sur les conseils d'un psy les membres d'une association qui sont tous handicapés comme lui et c'est l'occasion d'évoquer le juste retour des choses, une rétrospective de notre vie d'avant : l'hypocrisie, la lâcheté, l'égoïsme, la fuite. Le karma : est-ce que je mérite ce qu'il m'arrive ? Une nouvelle culpabilisante mais prenante et qui nous interroge sur nos actes dont nous ne sommes pas toujours très fiers et qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.

    Dans « Insomnies » Graham, travaille de nuit comme repreneur de bien. Il est le mari d'une femme atteinte d'une maladie dégénérative la bradykinésie. Entre eux il a toujours été question d'amour alors il tente de faire au mieux pour que sa femme ne manque de rien.
    Un soir il rencontre Jay, auquel il doit reprendre son mobil-home aux traites impayées. Touché par son histoire, il va lui octroyer un délai supplémentaire. La rencontre entre les deux hommes aura sur lui une répercussion inattendue dans sa vie et celle de sa femme.
    Cet homme est sensible au désespoir de Jay et cela va avoir une incidence positive dans sa vie personnelle.

    « Frictions » nous parle de Sam, accro au sexe. Il va donc devenir acteur pornographique afin d'assouvir ses besoins. Et il va rencontrer Béatrice, est-ce que cette rencontre peut changer ses addictions ? Une nouvelle assez glauque.

    « De chair et d'os » nous présente Roberto, ancien boxeur qui suite à un combat qui a très mal tourné et aux conséquences dont il n'arrive pas à se défaire, devient coach à Bangkok.
    Son ancien entraîneur lui confie Tony 30 ans, un jeune homme trop sûr de lui, une tête brûlée.
    Il s’entraîne dur et ne pense qu'au combat et à gagner pour se prouver qu'il est vivant ; il rencontre Bua, un jeune boxeur Thaïlandais qui lui n'a pas les mêmes aspirations, il se bât pour survivre.

    « Précis d'initiation à la magie moderne », il s'agit d'un frère et d'une sœur abandonnés par leur père magicien et élevés par leur oncle. Je ne peux pas vous en dire plus car je ne suis pas allée au bout de cette lecture. Je ne suis pas arrivée à me concentrer.

    Ce recueil de nouvelles est très dur, glacial, violent. Toutes ces histoires ont pour thématique et point commun les relations humaines et/ou animales. Elles ont toutes quelque chose de brutal.
    On retrouve quelques personnages d'une histoire à l'autre. Tous sont des écorchés vifs.
    Chacun des personnages va en rencontrer un autre qui va modifier légèrement ou plus profondément, le cours de sa vie, celui de son destin.
    Chacun va alors grandir ou voir la vie différemment. L'espoir peut renaître d'une rencontre anodine et nous fait parfois nous poser les bonnes questions et finit par bousculer nos convictions et nos croyances.
    Le style de l'auteur laisse une grande place à la description des faits et des événements.
    Un livre qui laisse une empreinte délicate et indélébile dans l'esprit du lecteur.

    Bande-annonce du film dont Jacques Audiard a réuni deux de ces nouvelles :
    La fusée et de chair et d'os.


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  • Un seul jour

    Titre : « Un seul jour »
    Auteur : Callie J. DEROY
    Genre : nouvelle
    Éditions : L'ivre-book Collection la Romance
    Année : 2015
    Nombre de pages : 20

     Résumé :

     Quatorze février, la Saint-Valentin.
    L'amour éternel, les cadeaux, les petites attentions, une sortie en tête à tête avec son amoureux et la promesse de lendemains radieux.
    Ou alors la solitude, le chagrin, l'impression douloureuse que tout espoir est mort et que plus rien n'ira jamais.
    Pour moi, Nina, c'est plutôt la seconde possibilité. Mais autant que je m'y habitue, puisque je sais déjà que je resterai seule jusqu'à la fin de ma vie.
    Sauf si...
    Sauf si ma route croisait, par hasard, celle de quelqu'un qui en a décidé autrement…

    Mes impressions :

    Cette nouvelle est vraiment de circonstance et dans l'air du temps.

    Nina, jeune femme de 28 ans fait le constat de sa vie amoureuse un quatorze février, jour de la Saint Valentin, fête qu'elle juge commerciale et sans intérêt à ce jour. Depuis trois ans elle vit seule, mais avant il y avait Christophe, un homme tyrannique, qui la critiquait sur tout et pour tout, il la rabaissait, la dévalorisait sans cesse et a fini par la quitter pour une femme plus intelligente et plus motivée.....
    Alors qu'elle est en plein dans ses idées noires, assise dans le métro, elle sent un regard insistant posé sur elle.....puis tout va s'illuminer.

    Nina a une image négative d'elle-même... elle se pense réaliste alors qu'elle n'est que le résultat du dédain et de la méchanceté de Christophe.
    Malgré l'état d'esprit de Nina, il y a des notes d'humour dans sa façon de penser.
    Dans un long monologue elle nous parle d'elle, de ce qu'elle pense d'elle. Puis l'auteur laisse la parole à l'inconnu que Nina va croiser dans le métro.

    Cette nouvelle est un vrai conte moderne, brève et palpitante.
    Nous lisons avec plaisir et parfois douleur les pensées de cette jeune femme qui se retrouve seule pendant les fêtes de la Saint Valentin, sans amoureux. Quand elle rencontre l'inconnu, quelque chose se passe car lui ne regarde pas seulement la beauté physique mais également il perçoit le cœur de Nina....et des autres. Il va ensuite exprimer ses pensées à ce propos, tout en délicatesse.

    Cette nouvelle est très agréable à lire.
    Le vocabulaire est riche, les phrases remplies de métaphores. Le style est recherché, le tout donne un texte très bien écrit dans lequel les émotions passent.
    J'ai aimé cette douce et émouvante histoire.
    L'auteur en profite pour faire passer le message de la place de la femme dans la société stéréotypée, où le physique, l'apparence mais aussi le gain, le pouvoir, le mépris des hommes souvent comptent plus que tout. Ils finissent par passer à côté des vrais sentiments et de ce qui rend une relation essentielle.


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  • La taille d'un ange

    Titre : « La taille d'un ange »
    Auteur : Patrice JUIFF
    Genre : Nouvelles
    Éditions : Albin Michel
    Année : 2008
    Nombre de pages : 274

    Quatrième de couverture :

    Des personnages à la Raymond Carver, solitaires et fragiles, tendres et violents, repliés sur des secrets trop lourds pour eux et que la vie n'a pas précisément gâtés. Dans chacune des nouvelles de La Taille d'un ange, on sent que tout peut arriver, la violence surgir ou se métamorphoser. Dans cette précarité des sentiments, ce fil du rasoir des réactions humaines, rien n'est jamais joué. Et l'empathie profonde que ressent le lecteur confirme le talent si singulier de Patrice Juiff pour dépeindre les vies ordinaires, leur désarroi, le fil ténu et lumineux de leurs espoirs.

    Mes impressions :

    Aujourd'hui encore je vous présente des nouvelles qui m'ont vraiment émue.
    Toutes parlent de personnages écorchés vifs pour lesquels la vie leur donnera peut-être un second souffle, une seconde chance.

    La taille d'un ange, raconte la détresse d'une jeune femme avec émotion, suspense et philosophie.
    Une jeune femme de vingt ans dont le copain est en prison pour un viol qu'elle pense qu'il n'a pas commis a accouché de leur enfant, une petite fille qu'il n'a pas eu le temps de voir.
    Un matin avec inconscience ou plutôt insouciance, elle amène sa fille de quatre mois voir son père à la prison sur sa mobylette. Elles vont parcourir quatre-vingts kilomètres. Les heures qui défilent et les paysages qu'elles croisent et les événements de la nuit qu'elles passeront dehors vont la faire sortir de son irresponsabilité....
    Brutalement cette jeune fille va sortir de l'enfance, elle va devenir mère bien après avoir accouché, le réveil sera brutal mais salvateur.
    L'auteur manie la plume avec perfection, il souligne les sentiments confus, les doutes, les fuites avec précision. Son univers est si noir, si sombre qu'il me paraissait impossible d'en sortir et pourtant.....
    Faisons confiance en l'être humain, croyons en la vie, en la maturité, à l'instinct de mère et la vie peut continuer différemment.

    La seconde Mourir aussi parle d'un homme qui quitte sa petite amie, il est en colère, elle frustrée ; elle souhaite avoir un enfant, lui non. D'ailleurs tout l'emmerde, son boulot, sa femme, sa mère, son père pourtant décédé et puis il va faire une rencontre, une rencontre hasardeuse, singulière...
    Cette nouvelle parle de la mort, de ceux qui restent, que l'on aime, de la nôtre...
    Ici il s'agit avant tout du rapport au père et d'amour.
    C'est une nouvelle sombre qui évoque la fin, les souvenirs. Un langage stylé et des mots précis permettant la transcription des sentiments pour que les émotions passent..

    Dimanche matin est une nouvelle pour moi très difficile, emplie de souffrance mais également de sensibilité. Il s'agit d'une histoire de maltraitance.
    Le dimanche matin chez cette famille est synonyme de coups, ceux du père. Il est violent envers sa femme et ses enfants. Il boit trop et n'arrive pas à se contenir. Les enfants sont terrorisés.
    Quel aurait été leur avenir si un matin la mère prend une décision qui va modifier le cours de la vie de tous ?
    Cette nouvelle ne donne pas de solution, elle ne se termine pas vraiment, elle est noire et bascule dans une nuance grise. Notre imagination fera le reste ; et personnellement je ne souhaite que le meilleur à ses enfants et au pire un avenir moins douloureux. La fuite est souvent la meilleure solution dans ces cas-là, elle n'est pas synonyme de lâcheté.

    Ma mère est vivante, raconte les ressentis d'un garçon qui un mois et demi après la mort de son père voit sa mère se mettre en couple avec un autre homme. Il a beaucoup de mal à accepter cette situation si tôt après la mort de son père. Pourtant la mère demande la permission à ses enfants pour vivre avec cet homme. Il a l'impression de trahir son père s'il accepte, s'il approuve cette nouvelle union trop rapide. Mais la vie est plus forte que la mort et il prendra conscience que finalement la vie est plus importante que la mort.

    Chienne perdue, raconte le vécu d'un couple sur plusieurs années. Ce couple qui bât de l'aile, suite aux fausses couches de la femme.
    Il y a eu pourtant Gérald, ce jeune homme auquel elle s'est attachée, elle lui a fourni un toit. Malgré son mal de vivre et ses dépendances. Il avait réussi à changer leur quotidien mais... Gérald ne survivra pas à ses démons.
    Alors le mari offre à sa femme une chienne labrador crème Otsie pour apaiser sa peine et lui donner une raison de continuer.
    Otsie a donné un second souffle à Reine mais aujourd'hui sa chienne a disparu. Il y a beaucoup de désarroi et de détresse chez Reine malgré le soutien de son mari.. Qu'adviendra-t-il d'eux si la chienne ne revient pas ?

    L'atlantique à la nage, raconte l'histoire d'un homme de 72 ans, divorcé de Lucie il y a 8 ans.
    Un jour en se promenant il rencontre une femme d'à peu près son âge et c'est le coup de foudre. Il passe la nuit ensemble. Mais elle est « différente », parfois lointaine. Il en comprendra la raison quand il ira chercher les croissants au petit matin à la boulangerie. Seulement il est tellement heureux, qu' il va occulter la réalité qui lui semble trop difficile à vivre. Il réfléchit avec son cœur et son âme et non avec sa raison.

    Un cœur en commun.... Une mère désespérée « abandonne », oublie sa fille de 16 ans déficiente mentale, sur le marché... Le matin, prise de remords, elle retourne la chercher dans le village et tente de retrouver sa trace. L'horreur de la nuit passée va lui permettre de se racheter … Je n'en dirai pas plus car ce serait trop dévoiler l'histoire, bouleversante de noirceur. Je retiendrai que la vie parfois nous pousse à faire des choses que l'on ne veut pas par désespoir...

    Le premier vrai souvenir que j'ai d'elle est une nouvelle à vous couper le souffle. La fin est vraiment inattendue et sublime.
    Un garçon nous raconte sa sœur, ils s'aimaient beaucoup mais parce qu'elle était droguée, elle est partie de la maison et ses parents ne veulent plus qu'ils se voient souvent. Malgré tout, elle vient le chercher les week-ends pour passer du temps avec lui.
    Il se rappelle, les séances de cinéma, les sorties, sa voix avant qu'elle ne se suicide...
    On comprendra alors à la fin l'ampleur de la perte de sa sœur pour ce garçon....

    L'auteur à chaque nouvelle nous émeut, nous étonne. Ses histoires sur fond de violence, d'alcool, de dérives nous plongent dans un monde noir mais au final, il parle aussi de résilience, d'amour, d'espoir infiniment petit parfois. Il parle de retrouvailles, de seconde chance. L'auteur a une façon bien à lui de penser l'impensable et de le transformer en supportable.
    Nos personnages sont tous confrontés à une perte, il y a du suspense, de l'émotion jusqu'au bout et surtout à la fin.
    Toutes ces nouvelles évoquent des personnages qui unis par les liens du sang se découvrent des ressources insoupçonnés pour surmonter la mort, la violence, la mal d'amour.

    L'auteur donne la parole à des ados, vieillards, parents, jeunes, moins jeunes...Ils passent par des étapes de haine, de rancœur, de douleur, ils sont désabusés, paumés, perdus, la violence éclate, elle fait mal mais loin de leur précarité sentimentale ou sociale, il y a l'espoir.
    L'auteur utilise un style enlevé, saccadé, les phrases sont courtes comme si les personnages et les lecteurs manquent de souffle pour supporter l’insoutenable, cependant il y a des envolées poétiques, philosophiques, et nous nous y plongeons malgré l'horreur. On ne peut pas résister à l'écrire de Patrice JUIFF qui à la fin de chaque nouvelle nous laisse entrevoir un monde meilleur.

     

     


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  • Murmurer à l'oreille des femmes

    Titre : « Murmurer à l'oreille des femmes »
    Auteur : Douglas KENNEDY
    Genre : Roman
    Éditions : Belfond
    Année 2014
    Nombre de pages : 264

    Quatrième de couverture :

    L'amour et la solitude,
    La possibilité de changer de vie,
    Le hasard des rencontres,
    Les choix qui s'offrent à nous,
    L'art de la fuite... et les femmes.

    Douglas Kennedy explore ses obsessions et livre une variation en douze mouvements, douze histoires tour à tour nostalgiques, drôles ou douces-amères dans lesquelles l'auteur se dévoile comme jamais pour revisiter le discours amoureux.

    Mes impressions :

    De cet auteur, j'ai beaucoup aimé « Cul de sac » et « Quitter le monde »  qui l'un comme l'autre m'ont émue pour des raisons différentes.
    Il s'agit ici de nouvelles. Elle est un art difficile qui en quelques pages doit faire passer un message.
    J'ai été déçue. Je trouve que le titre ne reflète pas tout à fait le contenu du livre.

    Toutes ces nouvelles évoquent des personnages, en majorité des hommes, qui arrivés au milieu de leur vie puis suite à un concours de circonstances, s'aperçoivent que leur vie finalement n'est pas telle qu'ils l'espéraient. Ils sont soit déçus, soit désillusionnés, soit incertains...
    Alors que s'est-il passé ? Ont-ils été influencés ? Se sont-ils posés les mauvaises questions au mauvais moment ? Ont-ils fait des choix qui ne leur correspondaient pas ?

    Guerre froide évoque un garçon de sept ans, qui vit ses premiers émois et son père qui lui est déçu par sa vie de famille et veut tout quitter.
    Entre lui et sa femme, c'est la guerre froide. Il veut fuir les responsabilités et changer de vie, elle s'accommode de la routine. Le petit garçon va vivre en même temps son premier amour et la pseudo séparation de ses parents. Ces deux évènements vont conditionner sa vie d'adulte.
    Le cours de notre vie peut évoluer du jour au lendemain....
    Sommes nous les victimes ou les bourreaux ?
    Sur fond de guerre historique et de menace nucléaire, je trouve cette nouvelle un peu trop légère.

    Possibilité quant à elle parle d'un homme et d'une femme qui lors de leur rencontre sont étonnés par la symétrie frappante de leurs trajectoires personnelles. Ils tombent rapidement amoureux.
    Seulement avec les années qui passent, s'aiment-ils toujours ? Combien dure l'amour ? Combien dure l'extase du début avant que la routine vienne ternir la relation et y mettre fin ?
    Il aperçoit une femme dans un aéroport et très vite l'attirance entre les deux est évidente mais elle avait rendez-vous avec son conjoint... Il ne veut pas la femme qu'il a mais il aimerait avoir celle qu'il n'a pas...

    Erreur de parcours montre la lassitude de la vie conjugale, la place des enfants dans un couple en recomposition, la place du conjoint, de ses désirs, la place du sexe, la place des ex, et de l'amour...
    Les relations amoureuses sont empreintes de complexité, elles sont uniques et dépendent du caractère et la personnalité de l'autre.
    On peut se tromper, se leurrer sur nos attentes intimes et les décisions qui en découlent....

    Ton problème, c'est l'histoire d'une femme qui attend un enfant d'un homme qu'elle n'aime pas vraiment mais qui a fait ce choix parce que l'horloge biologique tournait. Elle parle de la désillusion accumulée entre ce que l'on attend, ce que l'on espère d'une histoire d'amour, de ce que l'on veut et de ce qui est réellement. Parfois on regrette d'avoir trop attendu d'une histoire d'amour, ou même de l'avoir commencé.

    Sonate d'été, sur fond de culture musicale et littéraire , parle d'une rencontre fulgurante qui s'avère écourtée au profit d'une histoire d'amour décevante..
    Une fuite, la peur ? Ou l'amour peut-il nous tromper ?

    Dans Si vous allez de ce côté du strip, est évoqué la fuite d'un homme qui décide de tout plaquer sa vie pour pouvoir jouer au jeu de hasard. Il va perdre sa femme, son travail, sa famille....et au final se retrouvera seul....

    Fera l'affaire  parle des ressentis d'une femme qui font écho à ce que son mari ressent également, à propos de leur vie conjugale.
    Elle montre que parfois nous nous contentons de prendre ce que la vie nous offre à un moment donné même si cela ne correspond pas à nos idéaux.
    Que reste t-il de son couple lorsque cette femme a obtenu tout ce qu'elle désirait ?
    Vaste question, on aimerait répondre de l'amour, un mariage sincère célébré pour les bonnes raisons mais seulement elle, ne voit pas les choses comme cela, elle se rend compte que même au début de leur histoire d'amour, il y avait déjà la résignation.

    Couche-tard. La vie évolue, l'histoire de chacun progresse, se modifie, au gré des variations imprévues. Un écrivain en mal d'inspiration, non soutenu par sa femme, va se laisser submerger par sa folie et son envie de terminer son roman au plus vite pour se prouver ou lui prouver qu'il peut aider à faire évoluer la famille financièrement. Il va être dépassé par sa folie.

    L'appel : un homme se retrouve face à la peur d'entendre sa maitresse l'appeler sachant qu'elle va lui apprendre ce qu'il redoute. Il va alors agir de façon précipitée, maladive ; il se débrouille pour perdre son emploi, quitter sa femme, ses enfants et sa ville pour aller au bout du monde....Il se sent alors libéré de toutes les contraintes. Il a eu peur de ne pas savoir pas assumer son adultère et d'être mis devant ses responsabilités. Il a peur car il sait ce qu'il va perdre pour être allé voir ailleurs....
    Il n'a alors pensé qu'à une solution : la fuite.

    Dans un dîner hors du commun, une femme pose un ultimatum à son mari. S'il ne lui montre pas plus d'intérêt, elle le quittera. Pour se libérer de cet étau il va avoir une aventure avec une femme sur Paris. Lui va s'attacher et envisage même de quitter sa femme pour sa maitresse mais quand est-il des désirs de cette dernière ?

    Et puis est l'une de mes préférées. Un homme s'est marié tardivement; avant celui ci il avait rencontré une femme journaliste comme lui mais leur histoire s'est écourtée...
    De nos jours, elle l'appelle et lui fixe un rendez-vous. Ils se revoient des années après.
    Elle lui avoue alors qu'elle regrette de ne pas être restée avec lui...Mais lui ne veut pas l'entendre, il est marié, papa et heureux. Puis, elle va lui faire une révélation qui va bouleverser notre héros...
    Les êtres se rencontrent, se ratent, se retrouvent , se désirent, se rejettent et alors est-ce que tout se qui arrive dans notre vie réduit à la façon dont nous l'interprétons ? À la version que nous voulons lui donner ?

    Un conte de Noël est celle qui clôt le livre et qui m'a le plus touchée.
    Un couple riche. La femme qui n'a jamais manqué de rien, est quittée par son mari..
    Elle tombe dans la dépression, dans le mal être. Son existence est vide mais un jour elle va trouver une raison de donner un sens à sa vie ainsi qu'à celle d'un personnage de son entourage.
    Ce texte est une belle leçon de vie qui nous interroge sur le bonheur, le travail qui prend trop de place et qui peut briser une famille et l'argent qui au final va permettre de se racheter.

    Douglas Kennedy nous donne ici une leçon de vie. Il nous permet de nous interroger sur notre propre parcours amoureux mais pas seulement.
    Il parle d'hommes et de femmes au milieu de leur vie, quarante, cinquante ans.
    Ce livre est écrit dans un langage clair.
    Il est un questionnement sans fin et fait donc son originalité. Il nous laisse face à nos réponses intimes. C'est un livre à consonnance philosophique. L'auteur a su faire passer le message à savoir l'inconstance de la relation amoureuse, les rapports souvent faussés entre les conjoints, la résignation, le passé de l'un et de l'autre que l'on étouffe, la perception que chacun a d'un même évènement,  la place de l'autre dans nos décisions, nos choix. Les leurres d'un amour basé sur l'incertitude de nos désirs profonds. Est-ce nous qui changeons, qui évoluons ou bien est-ce que la vie que l'on a choisie n'est pas celle dont on rêvait ?
    Hommes et femmes parlent-ils le même langage, interprêtent-ils les mots de l'autre à leur façon pour entendre ce qu'ils veulent entendre ?.

    Le scénario se répète trop souvent mais au final il y a toujours cette extrême solitude qui lie nos héros à l'automne de leur vie.
    Tous nos héros sont fatigués, désabusés mais pourront-ils rebondir ??? À vous d'écrire la suite.

    Cul-de-sac 
    L'homme qui voulait vivre sa vie
    Cinq jours

     


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  • L'homme qui ne voulait plus se lever de David Lodge

    Titre : « L'homme qui ne voulait plus se lever »
    Auteur : David LODGE
    Genre : Nouvelle
    Éditions : Rivages
    Année : 2007
    Nombre de pages : 144

    Résumé :

    Du rire aux larmes, c'est tout un éventail de son art de conteur que David Lodge nous offre. L'auteur, dans une introduction passionnante, situe ces nouvelles, écrites entre 1966 et 1992, en relation à la fois avec sa vie et avec ses romans.

    Trois histoires d'hiver et trois histoires d'été, typiquement "lodgiennes".

    Mes impressions :

    Dès le début , l'auteur explique la difficulté de l'écriture d'une nouvelle.
    Il compare le roman et la nouvelle dans leur genre.
    Le sens de la nouvelle plus courte que le roman est révélé à la fin, dénouement et solution d'un mystère ou un instant d'éclairage dans la conscience accrue, à la différence d'un roman qui reproduit plus ou moins l'ouverture de la multiplicité de la vie.

    Ces nouvelles que je présente, ont été écrites sur une période d'une trentaine d'année, elles se situent en été et en hiver.

    Le titre du recueil « l'homme qui ne voulait plus se lever » est également celui d'une des nouvelles contenues dans ce dernier. Elle évoque la dépression d'un homme en proie au vide de son existence. Il veut retrouver l'oubli dans le sommeil. J'ai aimé le départ de cette nouvelle qui évoque magnifiquement et très justement le mal-être d'un homme en dépression et qui un matin ne parvient plus à se lever pour ne pas avoir à affronter la vie au quotidien. Il se complaît donc à rester au chaud sous la couette et à écouter ses sensations. Il raconte comment il vit cette situation, de l'intérieur, Puis il parle de sa famille qui après une courte période d’inquiétude, devient apparemment indifférente. La fin m'a laissé un goût amer car la chute montre le réveil de cet homme et des conséquences alourdies de sa période de végétation. Au final cet homme est livré à lui même, aux lecteurs de faire la suite....
    Cette nouvelle sonne juste dans la description de la sensation de vide et de déprime, dommage car malgré une fin invraisemblable elle laisse un sentiment de malaise représentatif de cet état.

    L'avare se situe après la guerre et comporte une connotation historique. Elle décrit la fête du jour national, d'action de grâce; et parle de jeunes garçons impatients de faire sauter des pétards...Malgré la pénurie de feux d'artifice à cette période historique douloureuse, ils en trouvent et en achètent dans une vieille baraque tenu par un vieil homme mais...le jour J ne se passera pas comme prévu. Cette nouvelle moralisatrice fait référence à l’apprentissage de la patience.

    Mon premier job se situe en 1952. Elle raconte comment un jeune homme brillant de presque 18 ans, vend pour un temps déterminé, soit pendant les vacances scolaires, des journaux, aux passants dans une gare. Il est passionné de sociologie donc ce travail lui convient en attendant de reprendre l'entreprise familiale florissante.
    Cette nouvelle introduit l'ironie d'un point de vue social et économique. Mais également elle replace des faits dans une époque bien déterminée. C'est celle du recueil que j'ai préféré le plus car elle comporte somme toute une morale bien réfléchie.

    Sous un climat maussade évoque un milieu social qui appartient au passé et quatre jeunes frustrés au niveau sexuel.
    Des jeunes Anglais inexpérimentés en vacances à Ibiza se débattent avec un appétit sexuel débordant.
    Vraiment aucun intérêt ! Une nouvelle qui est plate, sans consistance qui n'apporte rien, mis à part les descriptions des doutes de 4 jeunes qui sont entrain de sortir de l'adolescence impatient de faire l'acte sexuel.
    Une nouvelle simplette, sans grand style, écrite comme on parle. Sans intérêt on partage des faits sans importance, la chute est médiocre.

    L'hôtel de paires et d’impairs parle de la grande mode du topless dans une région où elle est largement pratiquée. Un couple en vacances assiste à ce déballage de chair. Harry et Brenda vont en faire les frais, surtout qu'Harry est attiré par cette partie de l'anatomie des femmes. À l'époque la pratique est nouvelle.
    Ici encore je dis vraiment bof ! Car cette histoire est sans consistance. Creuse. Sinon pour dire que la vie de couple parfois apporte routine et lassitude....des évidences donc.

    La pastorale se passe pendant un Noël au début des années 50, elle parle d'un spectacle de nativité, et d'un jeune garçon qui va le mettre en place à la demande du prêtre mais il accepte surtout parce qu'il chérit l'espoir d'attirer dans ses filets une jeune fille bien en chair, un peu godiche et qui n'est pas du même milieu social que lui. Lui nourrit de grands espoirs pour son avenir mais celui de cette jeune femme va être différent de celui imaginé par ce garçon. Bien souvent cela dépend des rencontres que l'on fait...
    Donc rien n'est figé, tout peut changer, rien n'est écrit d'avance. Cette nouvelle fait référence à la vie et à ses opportunités.

    Sincèrement je me suis ennuyée à lire ces courts textes, qui ne m'ont rien apporté. Le nombre de pages ne m'a pas démotivée et je suis allée au bout de ma lecture... mais je n'en garderai aucun souvenir....

    Les textes évoquent des personnages qui sont en « apprentissage », sexuel pour certains, sensuel pour l'un ou encore découverte de la lassitude dans le couple avec un besoin de nouveauté, également apprentissage professionnel pour un jeune homme, pour l'autre apprentissage du sens de l'existence, mais également sens du travail, du profit et de la capitalisation....
    Les textes sont vides, sans importance, le style est sans consistance. L'auteur exprime des idées qui pourraient être profondes mais qui sont ici inscrites dans des contextes très simplistes.

    La vie en sourdine 


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  •  Bellini à Paris, épisode 6 série 1 de Cali KEYS

    Titre : « Bellini à Paris, épisode 6 - Amour, copines et cocktails, saison 1  »
    Auteur : Cali KEYS
    Genre : Nouvelle/Roman Chick lit
    Éditions : Numeriklivres (Ebook)
    Année : 2014
    Nombre de pages : 55

    Résumé :

    Tandis que de nouvelles aventures m’attendent à Paris, Tania croupit dans une cellule lugubre du commissariat de Beverly Hills. Jusqu’à la visite mystérieuse de Parker qui lui ordonne de remplir une bien périlleuse mission...Quant à moi, je n’arrête pas de penser à la proposition de Michaël. Que dois-je faire ? Si le ciel pouvait m’envoyer un signe (un job et un petit million pendant qu’on y est), je lui en serais reconnaissante à vie ! Heureusement, le blog Stiletto & Pearl me permet de me concentrer sur mon travail et ma passion. Un rendez-vous avec une pointure de la mode, un défilé mouvementé et une visite à Montmartre qui ne va pas se passer totalement comme prévu, je dois, encore une fois, me préparer à d’étonnantes surprises !

    Mes impressions :


    Dans cet épisode, nous retrouvons les filles... Si Tania croupit dans une cellule du commissariat de Beverly Hills, Emma s'occupe assidûment de son blog en réfléchissant à la proposition de Michael, dont le lecteur ignore la teneur puisque l'épisode 5 finissait sur Michaël qui avait une proposition à faire à Emma.

    Cet épisode est écrit sous la forme des journaux d'Emma et de Tania ; chacune nous raconte ses péripéties, et les derniers événements de sa vie qui vont bouleverser leur avenir.
    Donc Emma se concentre sur son blog, Paris, ses rendez-vous professionnels, et continue de tenir son journal.
    Mai 2013, On reprend donc là où nous nous étions arrêtés dans l'épisode 5. Media One a porté plainte contre Tania, elle est arrêtée. Raph reproche à Michaël sa complicité à cette arrestation, puis très en colère, repart pour LA. En plus du procès que lui colle le journal, Tania est attaquée par son employeur Parker. Le même gars qui utilisait l'agence de Marty.
    Parker demande dans un premier temps à Tania de rompre avec Raph... mais il apprend que l'agence de Marty est considéré par la justice comme une maison de prostitués de luxe, ainsi il risque le scandale puisque nous savons qu'il est sur la liste des clients... ainsi il se tourne vers Tania, et lui fait un chantage, effacer son nom sur la liste des habitués contre sa libération, avec la garantie qu'elle n'entendra plus parler de lui... Tania, va accepter.
    Ce chantage va mettre Tania dans de bien fâcheuses positions. Et le ton de la série change puisqu'il va prendre des allures d'enquête et d'intrigues policières. Le suspense policier reste quand même, je vous rassure, léger et très drôle.
    Le scénario est alors fait de manipulation car Tania, devra élaborer un plan digne des séries policières pour se sortir de là !
    Alors comment va procéder Tania ? déjà avec beaucoup d'aplomb. Entre énigmes, jeux de pistes. Va-t-elle réussir  à trouver la liste et effacer le nom de Parker ?
    Et puis elle devra même conclure un marché avec le policier qui se trouve sur les lieux de l'enquête....
    Quant à Emma, elle va rencontrer un ponte de la mode. Ce dernier va la défier et cela va lui ouvrir de nouveaux horizons pour son blog ainsi que de nouvelles possibilités professionnelles.
    Tania et Raph ne seront pas oubliés par leur amis et leur offrent même une bien agréable surprise professionnelle. Tous les 4 réconciliés seront à l'aube d'un nouveau départ rempli de promesses, professionnelles et intimes.

    Cet épisode est encore celui des retrouvailles, des happy-ends, et également de nouveaux départs avec de nouvelles propositions ; mais ça reste quand même une belle histoire d'amitié, de soutien, de réconfort, d'amour et de cocktails bien sûr...

    Cet épisode clôt la saison 1 avec brio, légèreté et promesses futures. Chaque personnage va pouvoir commencer une nouvelle vie amoureuse et professionnelle.

    J'ai pris plaisir à lire les aventures des 4 amis qui sont loin d'être de tout repos.
    J'ai sincèrement aimé cette première saison qui nous amène dans le monde du travail, dans les coulisses de la mode et des voyages même si je ne suis pas spécialement une fervente de ces sujets-là mais j'y ai trouvé de quoi me décontracter, me distraire avec des ingrédients, comme l'humour, amitié, amour et franche rigolade. De quoi passer de bons moments, un bémol cependant sur les trop nombreuses scènes de sexes....

    Épisode 1 - saison 1 - Téquila Sunrise à Hawai - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 2 - saison 1 - Daquiri fraise à San Franscisco - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 3 - Saison 1 - Mojita à Santa Barbara - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 4 - saison 1 - Cosmopolitan à Los Angeles - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 5 - saison 1 - Pina Colada à Barcelone - Amours, copines et cocktails.


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  • Pina Colada à Barcelone

    Titre : « Piňa Colada à Barcelone, épisode 5 - Amour, copines et cocktails, saison 1  »
    Auteur : Cali KEYS
    Genre : Nouvelle/Roman Chick lit
    Éditions : Numeriklivres (Ebook)
    Année : 2014
    Nombre de pages : 50

    Résumé :

    Ah, Barcelone ! Les Ramblas, la mer, la sangria, les tapas ! Moi qui croyais travailler pour un guide touristique conventionnel, je me suis bien fait avoir. Une chef tyrannique, des missions loufoques (attention, on parle même d’un donjon SM...), un nouveau projet sur les rails (chuuut, c’est un secret), des réconciliations et une visite surprise, ma vie à Barcelone s’annonce bien mouvementée !
    Ajoutez au mélange Damien le métis sexy, Mick l’irrésistible et Kim l’insupportable et vous obtenez un cocktail au goût légèrement amer. Je dois tenir bon et ne pas oublier mon nouvel objectif : me reconstruire et passer à autre chose. Mouais, plus facile à dire qu’à faire...

    Mes impressions :

    Cet épisode est centré sur Emma, sur ses choix de vie et sa reconversion mais bien sûr que Tania, Kim, Raph et Mick ne sont pas oubliés.

    28 avril 2013, Emma arrive à Barcelone mais sa chef Marine (française qui vit à Paris, fondatrice des guides Select tour for rich people avec son mari Tim, un Americain à New York) , ne sera pas exactement telle qu'elle se l'imaginait, enfin disons que ses attentes et ses demandes professionnelles très particulières ne sont pas des plus light ! Elles sont plutôt hard que justes coquines et Emma embarrassée n'est pas emballée du tout car cela ne lui ressemble pas. Elle avait postulé pour ce job pensant qu'il consisterait juste à écrire des chroniques sur les meilleurs spots de Barcelone.

    Dès le début nous sommes immergés dans cette ambiance espagnole bien réelle. D'ailleurs ce qui est bien dans cette série est que nous voyageons.
    En parallèle elle a un projet personnel sur lequel elle travaille assidûment et qui l’enthousiasme mais dont elle ne veut rien dévoiler. Nous savons que ce projet sera porté sur la mode, le maquillage, la beauté quoi !
    Et voilà que Damien, arrive à Barcelone, sa présence est inopportune et inattendue ; il est bien décidé à surprendre Emma en lui faisant une demande bien particulière, et d'ailleurs les lecteurs aussi seront surpris et cette présence donne une nouvelle teinte, un nouveau relief à l'épisode. Que d'émotions !
    Et puis Emma va développer son projet, elle nous en dévoile son contenu, il s'agit de la création d'un blog, nommé, « Stiletto et pearl cosmétiques et nouveaux créateurs » ! qui devrait devenir, elle l'espère, le nouveau media girly.
    En parallèle, elle n'a pas oublié sa collègue Tania. Emma et Raph ont élaboré un plan pour que Tania aille mieux et règle une partie de ses traumatismes pour pouvoir aimer Raph pleinement...
    Tania sera reconnaissante et de son côté veut se racheter une conduite et souhaite se faire pardonner et elle aimerait qu'Emma se réconcilie avec Mick. Elle s'imagine que si Kim tombe amoureuse de Parker le number one de Media one, elle s'éloignera de Mick.. Est-ce que celle stratégie va fonctionner ?

    Dans cet épisode, on remarque qu'un passé sulfureux, peut-être à l'origine d'un nouveau départ, plus positif et peut même occasionner belles surprises et opportunités...
    Ici donc la série évolue avec des événements plus sérieux et des personnages plus profonds.
    C'est aussi l'épisode des déclarations en tous genres, amour, amitié etc. Il y a des vrais moments douloureux pour Emma et les autres ou les sentiments sont mis à mal....mais à chaque fois l'humour est là.
    La fin offre des rebondissements qui touchent tous les personnages et vont leur permettre d'évoluer et de prendre des nouveaux départs. La série se densifie. Et les lecteurs assidus vont sans doute apprécier .
    Tout cela me donne l'envie et le désir de lire la suite car l'épisode se termine toujours au moment où on s'y attend le moins.

    Épisode 1 - saison 1 - Téquila Sunrise à Hawai - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 2 - saison 1 - Daquiri fraise à San Franscisco - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 3 - saison 1 - Mojito à Santa Barbara - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 4 - saison 1 - Cosmopolitan à Los Angeles - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 6 - Saison 1 - Bellini à Paris - Amours, copines et cocktails.

     


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  • Cosmopolitan à Los Angeles épisode 4 saison 1

    Titre : « Cosmopolitan à Los Angeles, épisode 4 - Amour, copines et cocktails, saison 1  »
    Auteur : Cali KEYS
    Genre : Nouvelle/Roman Chick lit
    Éditions : Numeriklivres (Ebook)
    Année : 2014
    Nombre de pages : 55

    Résumé :

    Je savais que ça finirait par arriver ! Tout le monde est au courant de ce que j’ai fait à Emma. Et tout le monde me déteste. La seule solution qui s’offre à moi ? La fuite. Encore. Réfléchis Tania, réfléchis. À part reprendre mon ancien job à Los Angeles en attendant de changer de pays (un pays fort, fort lointain peuplé de pingouins rieurs, de gnous taquins ou de macaques hurleurs), d’identité ou même de sexe (je serai sexy en homme aussi, ne vous inquiétez pas pour moi), je ne vois pas d’échappatoire possible. Mais quand il faut que je m’occupe d’un PDG mystérieux et d’un cinglé qui m’envoie sur les traces de mon passé, je regrette amèrement mon job au magazine My Life. D’autant que le gala auquel je dois me rendre au bras de Parker, le PDG au sourire ravageur, risque de virer à la catastrophe...

    Mes impressions :

    Cet épisode est sensiblement différent des trois premiers. Si au début Tania et Emma se partagent les chapitres tour à tour, Tania ici sera mise sur le devant de la scène ; dans cet épisode l'auteur se consacre sur sa vie et son vécu.
    Quant à Emma, elle décide de repartir de zéro et oublier toute cette histoire, alors elle a accepté de travailler pour un guide touristique. Pour cela elle va quitter la ville de Santa Barbara et s'installer ailleurs pour quelque temps. Ces nouveaux patrons l'envoient à Barcelone.
    Juste avant de partir, elle apprend donc que Tania est celle qui l'a trahie. Et voilà que nous commençons la lecture du journal de Tania (avril 2013) et tout cet épisode va s'y référer.

    Elle est recontactée par ses anciens employeurs Robert et Marty, directeurs d'une célèbre agence d'Escort girls de la côte Ouest. Tania va choisir cette solution de faciliter, travailler de nouveau pour eux et gagner beaucoup d'argent...Et nous apprenons alors qu'elle avait été escort girl depuis ses 18 ans. Mais aujourd'hui pour fuir Raph, et l'éventuel procès suite au coup monté qu'elle a dressé envers Emma, elle retrouve donc Marty et Robert et reprend son nom d'emprunt Amber.
    Dès le premier jour de son travail, Marty lui donne 4 courriers venant d'un étrange client. Elle devra ouvrir les enveloppes aux dates écrites dessus et faire ce qui est demandé dans la lettre. Les consignes données vont lui permettre de se réconcilier avec son passé, trouble et mystérieux pour pouvoir aller de l'avant. Mais une question nous trotte dans la tête ... Qui se cache derrière ces missives et quel en est le but ?
    Et puis elle aura un autre client qui sera le patron de Media One, Parker. Rien que ça ! Mais je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler... Mais sachez que cela va occasionner bien des difficultés, des quiproquos et des scènes mémorables.
    On comprend alors pourquoi Tania avait décidé de raccrocher, pourquoi elle a trafiqué son CV pour entrer au magazine My Life. On découvre son passé, ses parents et on ne peut s’empêcher d'être émus. Cette fille que l'on pensait être une garce est en fait une femme meurtrie.
    Son caractère actuel est dû au fait qu'elle est une âme blessée par une vie passée très difficile. Elle nous est présentée désormais comme fragile.
    Astucieux de la part de l'auteur qui redonne un second souffle à la série, avec nouveauté, suspense et rebondissement. Nous sommes alors dans un registre moins humoristique, parfois mélodramatique mais les personnages restent remplis d'humour... et certaines répliques restent très marrantes mais nous sommes plus dans l'émotion.

    Cet épisode est dans le domaine de la réconciliation pour plusieurs personnages...Tania va faire la paix avec elle- même....
    Je vous le laisse découvrir.. La fin est prometteuse et émouvante...

    Épisode 1 - saison 1 - Téquila Sunrise à Hawai - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 2 - saison 1 - Daquiri fraise à San Franscisco - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 3 - saison 1 - Mojito à Santa Barbara - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 5 - saison 1 - Pina Colada à barcelone - Amours, copines et cocktails.
    Épisode 6 - Saison 1 - Bellini à Paris - Amours, copines et cocktails.


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