• « Cul-de-sac » de Douglas KENNEDY

    « Cul-de-sac »  de Douglas KENNEDY

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    « Cul-de-sac »  de Douglas KENNEDY

    Titre : « Cul-de-sac »
    Auteur : Douglas KENNEDY
    Genre : Policier
    Éditions : Folio Policier
    Année : 1994
    Nombre de pages : 292

    Quatrième de couverture :

    " Remarquable ! " ; " Drôle et terrifiant " ; " Impeccablement construit, j'ai adoré. "... Autant de propos de lecteurs entendus après la découverte de ce premier roman ou comment réussir du premier coup un véritable exploit et devenir du jour au lendemain le créateur de l'un des meilleurs romans noirs de l'histoire du genre. Ni plus, ni moins. Ce récit d'un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé est un petit bijou. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n'avait rien contre ce pays avant d'écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein cœur du bush. Au milieu de nulle part. Au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais, n'aura qu'une seule obsession : comprendre ce qu'il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille...

    Mes impressions :

    Nick 38 ans, a passé 10 ans de sa vie à sillonner la côte Est pour son job de pigiste itinérant. Poussé par le désir de voyager, il décide un jour, de tout quitter pour exercer son activité dans un journal un peu plus connu et reconnu. Il s’engage et accepte du travail dans le Sud. Mais avant de se résigner à travailler pour un contrat d’une durée de deux ans ; il décrète de se payer quelques jours de vacances à Boston. Arrivé sur les lieux, il entre dans une librairie il aperçoit une carte routière de l’Australie, lui-même se dit que finalement il aurait du s’abstenir de le faire…mais poussé par la curiosité il ne peut s’empêcher de l’ouvrir et de la consulter. Le lendemain après une nuit de sommeil passée dans un hôtel, sa décision est prise : attiré et désireux de visiter l’Australie, cité comme étant «  le Pays de nulle part » il tente l’aventure. Il annule alors auprès de ses futurs patrons sa promesse d’emploi, entasse ses maigres affaires dans sa Volvo, vide sont compte en banque, achète un billet d’avion et 36 heures après se retrouve dans une ville perdu du nom de Darwin ; il fait une halte dans un bar et trouvent que les gens sont vraiment curieux, avec leur propres idées reçus et leur façon de s’exprimer…
    Une nuit après voir acheté à deux missionnaires de la « parole de Dieu »  leur combi, il roule de nuit vers le sud …mais là il heurte un Kangourou et toute sa tranquillité et sa nonchalance vont se trouver ébranlées, rien ne sera plus comme avant, surtout lorsqu’une jeune fille pulpeuse de 21 ans, croise sa route….
    Après quelques mauvais traitements il se verra propulsé indépendamment de sa volonté dans un univers désert, hostile vraiment particulier nommé Wollap ; un village très reculé du reste de la civilisation, rayé de la carte, peuplé de personnes peu scrupuleuses au passé douteux, avec comme seules lois et règles celles qu’ils ont établies eux mêmes, leur manière de vivre est à la limite moyenâgeuse.
    Durant les heures et les jours qui suivront, Nick passera par toutes les émotions ; les prémices du bonheur se verront anéantis par la douleur, la haine, l’espoir, le doute puis la déprime, jusqu’à atteindre le point de non retour.
    Un infime espoir en la personne de Kristal fait son apparition, ils escomptent échapper à cet enfer, ensemble ils élaboreront un plan dans lequel les talents de mécanicien de Nick seront précieux mais mis à dure épreuve…la fin s’accélère jusqu’au dénouement tragique.
    J’ai adoré le style efficace de l’auteur. Le livre est remarquablement écrit, impressionnant, terrifiant, mais aussi drôle et caustique. Les lecteurs y entrent facilement et restent en alerte ; une fois le livre ouvert, je n’ai plus pu le lâcher. Un début, une fin bien délimités et entre eux deux, l’enfer.

    En conclusion un roman très agréable, construit à la perfection, avec du suspense, de l’effrayant et malgré tout de l’humour qui fait parfois froid dans le dos.

    Vous trouverez d'autres romans de cet auteur sur la Book Mélusine

    Et ici Cinq jours
    L'homme qui voulait vivre sa vie


    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :