• «Et puis Paulette ...» de Barbara CONSTANTINE

    «Et puis Paulette ...» de Barbara CONSTANTINE

     

     

     

     

    Titre : «Et puis Paulette ...»
    Auteur : Barbara CONSTANTINE
    Genre : Roman
    Éditions : Calmann-Lévy
    Année : 2012
    Nombre de pages : 305

    Quatrième de couverture :

    Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas…Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
    De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…

    Mes impressions :

    Un vrai coup de cœur avec ce quatrième roman de cette auteure que j’affectionne tout particulièrement ! Je ne suis pas déçue par cet opus là !
    Il se situe dans la veine de «Amélie sans Mélo »... et je suivrais absolument cette auteure talentueuse ! ce roman est tout en douceur, sentiment, sensibilité comme je les aime.
    Ferdinand sauve in extremis Marceline sa voisine du suicide, lui c’est ce qu’il croit mais était-ce vraiment un suicide ? ou seulement un souci de tuyau de gaz défectueux ???. La vérité est que l’installation de la maison de Marceline n’est pas aux normes et que cela peut être dramatique. Il s’en rend compte lorsque après un violent orage, la toiture cède....Après quelques réflexions il va lui proposer de venir habiter chez lui le temps des réparations.
    Avant il vivait avec son fils Roland, sa belle fille Mireille et leurs deux enfants, les deux Lulus. Ils tiennent un restaurant au village mais depuis deux mois ils sont partis vivre dans une autre maison....
    Muriel et Louise sont étudiantes en 2ème année de formation infirmière ; elles cherchent un petit emploi afin de pouvoir payer un loyer et leurs études. Elles iront trouver Mireille qui n’hésitera pas à les embaucher en extra. Muriel va intégrer également la maison de Ferdinand.
    Guy et sa femme Gaby, tata des deux Lulus sont des amis de Ferdinand, mais lorsque Gaby meurt, Guy est désemparé, désorienté, il se laisse mourir. Une fois de plus par générosité Ferdinand lui propose de vivre avec lui et Marceline.
    Hortense et Simone sont deux sœurs, enfin disons belles sœurs. Hortense perd la mémoire, et vivre seules toutes les deux peut-être dangereux...Alors Ferdinand qui comprend la situation va également leur proposer de vivre chez lui ! et puis...et puis...La maison se remplit sans que jamais Ferdinand ne regrette.

    La vie à la campagne est vraiment différente de celle des villes, les habitants sont plus solidaires plus compréhensifs, ils ne s’embarrassent pas toujours du qu’en dira-t-on, ils agissent par solidarité et par humanité ; Ils sont simples emplis de sentiments, d’humilité entre eux; une entraide incommensurable ! La maison de Ferdinand va être habitée par des personnes aux caractères bien différents et aux vies variées et pourtant ils s’aideront mutuellement à affronter les soucis respectifs de leurs vies mais également les joies...et tout cela dans le respect de l’autre et de ses différences. Ils vont nous donner une belle leçon de vie et de courage, de solidarité car les épreuves que chacun traverse sont là pour nous montrer que la vie est loin d’être facile, dépression, maladie, séparation, problème de travail .....
    Peu à peu tout ce petit monde se retrouve simplement autour d’un repas, oublie leur solitude et même certains retrouvent le moral....Tous sont animés par une réelle sensibilité et n’essaie pas de percer les mystères des uns et des autres, ils se respectent, s’entraident et s’aiment. Ils apprennent la vie et certains ont partager leur expériences. Et puis l’arrivée inattendue d’une ultime personne va tous les bouleverser....La fin m’a énormément émue, touchante.
    Qui a dit que les générations ne pouvaient pas cohabiter. Sûrement pas Barbara Constantine !
    Solidarité, humanité, fraternité, sont les valeurs qui devraient être celle de la France entière, rurale ou pas ! et au passage elle propose avec ce roman une alternative aux maisons de retraite.
    Un roman où l’amitié, l’amour, le respect l’entraide sont les meilleurs des médicaments ! et la plus belle chose au monde quand la vie est bien fragile ou éprouvante
    Toujours avec humour, et tendresse, Barbara Constantine décrit des personnages hauts en couleurs, attachants, humains ! Bravo ! car elle sait parler à notre âme et à ce qui se trouve au fond de nous.
    Dans un langage, simple, souvent de la campagne, elle sait faire passer les émotions pour notre plus grand plaisir.

    Un site a même été créé sur la solidarité et « les vieux », je vous laisse le découvrir même s’il est en cours de construction.

    J'ai beaucoup aimé aussi « Amélie sans mélo » et «Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom»

     


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  • Commentaires

    1
    Mardi 28 Mai 2013 à 20:33

    Je vais le lire la semaine prochaine, je pense. 

    2
    Mercredi 29 Mai 2013 à 07:45

    Tu nous diras donc, mais il y a de fortes chances qu'il te plaise.

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