• « L'homme qui ne voulait plus se lever » de David LODGE

    L'homme qui ne voulait plus se lever de David Lodge

    Titre : « L'homme qui ne voulait plus se lever »
    Auteur : David LODGE
    Genre : Nouvelle
    Éditions : Rivages
    Année : 2007
    Nombre de pages : 144

    Résumé :

    Du rire aux larmes, c'est tout un éventail de son art de conteur que David Lodge nous offre. L'auteur, dans une introduction passionnante, situe ces nouvelles, écrites entre 1966 et 1992, en relation à la fois avec sa vie et avec ses romans.

    Trois histoires d'hiver et trois histoires d'été, typiquement "lodgiennes".

    Mes impressions :

    Dès le début , l'auteur explique la difficulté de l'écriture d'une nouvelle.
    Il compare le roman et la nouvelle dans leur genre.
    Le sens de la nouvelle plus courte que le roman est révélé à la fin, dénouement et solution d'un mystère ou un instant d'éclairage dans la conscience accrue, à la différence d'un roman qui reproduit plus ou moins l'ouverture de la multiplicité de la vie.

    Ces nouvelles que je présente, ont été écrites sur une période d'une trentaine d'année, elles se situent en été et en hiver.

    Le titre du recueil « l'homme qui ne voulait plus se lever » est également celui d'une des nouvelles contenues dans ce dernier. Elle évoque la dépression d'un homme en proie au vide de son existence. Il veut retrouver l'oubli dans le sommeil. J'ai aimé le départ de cette nouvelle qui évoque magnifiquement et très justement le mal-être d'un homme en dépression et qui un matin ne parvient plus à se lever pour ne pas avoir à affronter la vie au quotidien. Il se complaît donc à rester au chaud sous la couette et à écouter ses sensations. Il raconte comment il vit cette situation, de l'intérieur, Puis il parle de sa famille qui après une courte période d’inquiétude, devient apparemment indifférente. La fin m'a laissé un goût amer car la chute montre le réveil de cet homme et des conséquences alourdies de sa période de végétation. Au final cet homme est livré à lui même, aux lecteurs de faire la suite....
    Cette nouvelle sonne juste dans la description de la sensation de vide et de déprime, dommage car malgré une fin invraisemblable elle laisse un sentiment de malaise représentatif de cet état.

    L'avare se situe après la guerre et comporte une connotation historique. Elle décrit la fête du jour national, d'action de grâce; et parle de jeunes garçons impatients de faire sauter des pétards...Malgré la pénurie de feux d'artifice à cette période historique douloureuse, ils en trouvent et en achètent dans une vieille baraque tenu par un vieil homme mais...le jour J ne se passera pas comme prévu. Cette nouvelle moralisatrice fait référence à l’apprentissage de la patience.

    Mon premier job se situe en 1952. Elle raconte comment un jeune homme brillant de presque 18 ans, vend pour un temps déterminé, soit pendant les vacances scolaires, des journaux, aux passants dans une gare. Il est passionné de sociologie donc ce travail lui convient en attendant de reprendre l'entreprise familiale florissante.
    Cette nouvelle introduit l'ironie d'un point de vue social et économique. Mais également elle replace des faits dans une époque bien déterminée. C'est celle du recueil que j'ai préféré le plus car elle comporte somme toute une morale bien réfléchie.

    Sous un climat maussade évoque un milieu social qui appartient au passé et quatre jeunes frustrés au niveau sexuel.
    Des jeunes Anglais inexpérimentés en vacances à Ibiza se débattent avec un appétit sexuel débordant.
    Vraiment aucun intérêt ! Une nouvelle qui est plate, sans consistance qui n'apporte rien, mis à part les descriptions des doutes de 4 jeunes qui sont entrain de sortir de l'adolescence impatient de faire l'acte sexuel.
    Une nouvelle simplette, sans grand style, écrite comme on parle. Sans intérêt on partage des faits sans importance, la chute est médiocre.

    L'hôtel de paires et d’impairs parle de la grande mode du topless dans une région où elle est largement pratiquée. Un couple en vacances assiste à ce déballage de chair. Harry et Brenda vont en faire les frais, surtout qu'Harry est attiré par cette partie de l'anatomie des femmes. À l'époque la pratique est nouvelle.
    Ici encore je dis vraiment bof ! Car cette histoire est sans consistance. Creuse. Sinon pour dire que la vie de couple parfois apporte routine et lassitude....des évidences donc.

    La pastorale se passe pendant un Noël au début des années 50, elle parle d'un spectacle de nativité, et d'un jeune garçon qui va le mettre en place à la demande du prêtre mais il accepte surtout parce qu'il chérit l'espoir d'attirer dans ses filets une jeune fille bien en chair, un peu godiche et qui n'est pas du même milieu social que lui. Lui nourrit de grands espoirs pour son avenir mais celui de cette jeune femme va être différent de celui imaginé par ce garçon. Bien souvent cela dépend des rencontres que l'on fait...
    Donc rien n'est figé, tout peut changer, rien n'est écrit d'avance. Cette nouvelle fait référence à la vie et à ses opportunités.

    Sincèrement je me suis ennuyée à lire ces courts textes, qui ne m'ont rien apporté. Le nombre de pages ne m'a pas démotivée et je suis allée au bout de ma lecture... mais je n'en garderai aucun souvenir....

    Les textes évoquent des personnages qui sont en « apprentissage », sexuel pour certains, sensuel pour l'un ou encore découverte de la lassitude dans le couple avec un besoin de nouveauté, également apprentissage professionnel pour un jeune homme, pour l'autre apprentissage du sens de l'existence, mais également sens du travail, du profit et de la capitalisation....
    Les textes sont vides, sans importance, le style est sans consistance. L'auteur exprime des idées qui pourraient être profondes mais qui sont ici inscrites dans des contextes très simplistes.

    La vie en sourdine 


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 5 Mars 2015 à 17:17

    Ouh! je pense qu'on peut le passer, celui-là. 

    Je ne connais l'auteur que de nom.

    Bonne fin de semaine. 

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    2
    Jeudi 5 Mars 2015 à 18:10

    Merci Philippe, à toi aussi.

    3
    Lundi 9 Mars 2015 à 14:17
    Alex mot a mots

    Un auteur que j'aime bien, mais le genre de la nouvelle n'est pas ma tasse de thé.

    4
    Lundi 9 Mars 2015 à 16:35

    Si tu aimes bien cet auteur alors je devrais peut-être lire un autre roman de lui pour me faire une idée meilleure...

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