• « Bridget Jones , Folle de lui » d'Helen FIELDING

    Bridget jones, Folle de lui

    Titre : « Bridget Jones , Folle de lui »
    Auteur : Helen FIELDING
    Genre : Roman, comédie
    Éditions : Albin Michel
    Année : 2014
    Nombre de pages : 448

    Résumé :

    Que faire lorsque votre toy boy fête ses 30 ans le soir où votre meilleure amie célèbre ses 60 ans ?
    Est-il moralement condamnable d'aller chez le coiffeur quand vos enfants ont attrapé des poux ?
    Est-ce mal de tricher sur son âge sur les sites de rencontre ?

    Confrontée à ces graves problèmes, et à quelques autres non moins angoissants, Bridget relève courageusement le défi d'élever seule deux jeunes enfants, d'apprendre à maîtriser tweets et textos et, surtout, redécouvre sa sexualité à l'heure de - aïe ! le mot qui fâche - l'âge mûr.

    A la fois tendre, touchant, mélancolique et absolument hilarant, le retour tant attendu de notre Anglaise préférée.

    Veuve, 51 ans, mère de deux enfants en bas âge, mais toujours en quête de l’homme idéal : Bridget is back ! Elle n’est plus obsédée par ses kilos, plutôt par les réseaux sociaux, le nombre d’amis qu’elle a sur Facebook (ce qui ne peut que mal se passer, vu son niveau en informatique) et ses enfants qui la font tourner en bourrique. Le grand Mark Darcy – avec qui elle a vécu le bonheur conjugal pendant dix ans – est mort dans un accident, et après une longue période de deuil, Bridget se transforme en cougar dans les bras d’un trentenaire sexy (et quelque peu immature). Mais pour combien de temps ? Car elle a bien entendu toujours le don de se mettre dans des situations impossibles. Les mésaventures de cette Bridget plus posée et plus mûre n’ont rien perdu de leur piquant. Au contraire. Helen Fielding, née dans le Yorkshire, Londonienne d’adoption, est célèbre depuis la publication du Journal de Bridget Jones (Albin Michel, 1998), roman phare de toute une époque, qui a lancé le genre de la chick-lit. Elle a aujourd’hui 53 ans, deux enfants et habite entre Londres et Los Angeles où vit son ex-mari.

    Mes impressions :

    J'ai retrouvé dans cette suite les éléments principaux des premiers tomes comme l'humour, avec ici, en plus, les moments tristes et nostalgiques lorsque Bridget pense à Mark son mari.
    Bien sûr il y a des clichés, des passages qui semblent improbables mais l'auteur a le mérite de nous faire sourire et de nous faire croire parfois que la vie peut-être belle même après les épreuves.
    La lecture de ce livre m'a plus souvent émue et touchée que faite rire.
    On pourrait penser que Bridget 51 ans est une femme d'un certain âge frivole et libérée mais j'ai trouvé qu'elle était plutôt sensible et désemparée.
    À ses côtés on retrouve les personnages de ses précédentes aventures, ses meilleures amies, son entourage, ses loisirs, son mari Mark qui est décédé quelques années auparavant, mais toujours fort présent dans les souvenirs de Bridget.
    Elle ne se résout pas à tourner la page et d'ailleurs serait-elle une bonne mère si elle occultait la vie passée avec le père de ses enfants.
    Bridget est quelqu'un de bien, qui malgré les drames vécus, les angoisses de mamans solo au foyer, la peur de vieillir seule, d'élever ses enfants sans leur père, elle est une personne humaine, sensible, une mère qui se bât au quotidien, qui culpabilise de ne pas être assez présente auprès de ses enfants et de ne pas leur donner assez d'attention.
    Parfois le côté nostalgique et tendre de la narration contraste avec le côté humoristique, la comédie, dont l'auteur a décidé de mettre en avant et pourtant il nous rappelle que la vie n'est ni tout à fait noire, ni tout à faire blanche mais qu'elle est teintée de nuances grises. Malgré tout il faut espérer des jours meilleurs ou alors choisir de vivre au jour le jour en ouvrant les yeux mais aussi son cœur à toutes les possibilités.
    Je me trouve bien sérieuse en vous décrivant mon ressenti mais sincèrement le roman est beaucoup plus marrant et léger que je ne veux laisser paraître, seulement il est aussi plus qu'une simple comédie.
    Bridget, tient toujours son fameux journal, mais avec moins de rigueur ; elle y inscrit des notes, ses pensées bizarres. Elle continue à noter de temps en temps son poids, ses listes de résolutions.
    Elles lui sont nécessaires pour s'ancrer dans le présent, pour avancer et derrière les jeux de mots, les situations cocasses, se cache une femme fragile touchée par les difficultés de la vie. Mais elle reste malgré tout combative, humaine et actuelle.
    C'est une Bridget plus mature, que l'on croise ici. Elle découvre également les nouvelles technologies comme les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, et va même en faire son leitmotiv. Bref Bridget évolue avec son temps.
    La crise de la cinquantaine, ici a un goût différent puisque Bridget est veuve. Elle fait le bilan, elle a peur de vieillir, elle décrit la vie qui avance avec humour et objectivité.
    Ses enfants sont jeunes, naturels et aimants. Et pour retrouver une certaines jeunesse elle va même tomber amoureuse d'un toy boy de 30 ans, immature. Dans la peau d'une cougar, elle est marrante et touchante ; elle va se rendre compte que la vie n'est pas toujours aussi belle et sans problème.
    Bien sûr son niveau de vie est confortable, elle et ses enfants ne manquent de rien, mais le vide affectif, le manque du père de ses enfants et puis le manque d'un compagnon, nous la rendent attachante. Elle a des amies, elle est aimée mais elle vit aussi des moments de solitude. Ce qui me fait dire que c'est également un roman sur l'amitié, la famille, le temps qui passe.
    Il reste néanmoins un roman qui détend grâce au caractère, à la répartie, à la personnalité de Bridget, qui malgré ses failles nous fait voir la vie du bon côté. Elle rencontre même Monsieur Wallaker, un père qui donne de son temps à l'école de ses enfants avec lequel elle se dispute de temps en temps, et leurs dialogues sont vraiment marrants.

    Bref j'ai aimé cette lecture décalée par certains côtés mais actuelle, profondément humaine, joviale, car la vraie vie, on la touche du doigt, on ne la vit pas derrière un écran, des sites de rencontres et des pseudos. Internet peut être même dangereux et nous faire perdre confiance.
    Bridget remet à juste titre à sa place le rôle de ces nouvelles techniques de rencontres. Et découvre que parfois ce que l'on cherche est juste à côté de nous mais il nous faut du temps pour le découvrir....


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  • Commentaires

    1
    Lundi 12 Octobre 2015 à 21:11

    Je pense que cette lecture ne me plairait pas, je passe donc.

    Bonne semaine. 

    2
    Mardi 13 Octobre 2015 à 15:32

    Philippe, dommage car il est très divertissant mais je comprends ta position.
    Bonne fin de journée

    3
    Dimanche 18 Octobre 2015 à 18:15
    Alex-Mot-à-Mots

    Une lecture divertissante, juste ce qu'il me faut en ce moment.

    4
    Lundi 19 Octobre 2015 à 17:28

    Coucou Alex, alors lis vite se livre, et tu passeras un bon moment avec le naturel de Bridget !

    5
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 20:42

    Tiens, cette Bridget-là me paraît plus intéressante : c'est plus difficile de travailler sur ce personnage quand la trentenaire de secteur tertiaire, rebattue dans la chicklit et les magazines féminins, tient debout toute seule et avance le long de rangées de clichés. Ceux de la quinqua sont plus rares, plus difficilement légers. L'auteur s'est colletée à de plus grandes ambitions.

      • Samedi 21 Novembre 2015 à 14:02

        Je suis d'accord avec toi, cette Bridget fait "moins cliché" et en plus elle est tellement marrante. ^^

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