• « Aleph » de Paulo COELHO

     

    Aleph

    Titre : « Aleph »
    Auteur : Paulo COELHO
    Genre : Développement personnel/roman
    Éditions : Livre de poche
    Année : 2010
    Nombre de pages : 315

    Quatrième de couverture :

    Ici commence un nouveau chapitre de votre vie.
    Décider. Changer. Se réinventer. Agir. Expérimenter.
    Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Exiger. S engager.
    Penser. Croire. Grandir. Appartenir. S éveiller.
    Nous avons parfois besoin de retrouver un sens à notre vie, de lui redonner souffle et équilibre.
    Et si un livre avait le pouvoir de vous faire découvrir un monde nouveau ?
    Et si, grâce à la magie des mots et d une histoire, vous commenciez un nouveau chapitre de votre vie ?
    Aleph est ce livre. Aleph est un voyage qui pourrait bien changer votre existence.

    Mes impressions :

    Dès le début du livre je sens que je vais être déçue par le contenu car le résumé ne ressemble pas du tout au développement des premières pages...

    L'auteur nous invite à aller mieux, à retrouver une connexion avec nous-même car ceci reste l'essentiel. Il s'agit de la quête de la sagesse et de la paix de l'esprit.
    Dans un premier temps nous avons l'espoir que l'enseignement qui va nous être livré est celui qui nous aidera à nous défaire de nos mauvais comportements et d'acquérir le meilleur on y croit. On essaie mais après l'euphorie, nous mettons en pratique plus ou moins l'enseignement, nous nous lassons.
    La quatrième de couverture m'a attirée mais ce n'était qu'une mise en bouche en rien objective.
    J'ai eu du mal à aller au bout de ce livre et je dois dire que je ne retrouve plus la plume du Paulo Coelho que j'ai rencontré avec l'Alchimiste....
    Je n'ai pas compris ici où il veut en venir. Il promet un roman initiatique et il nous raconte une pseudo histoire sentimentale sans intérêt.
    L’intrigue amoureuse est au cœur du roman seulement le choix de l'auteur n'est pas le meilleur pour expliquer la motivation qu'il a à nous parler de l'Aleph... Le temps présent, la sensation de déjà vu.
    Je trouve Hilal, très suffisante, antipathique, voire pathétique à se prosterner et espérer un amour partagé avec l'auteur. Sans pudeur elle s’accroche à l'auteur, le suit partout, pour gagner son cœur, jusqu'à éloigner des personnes qui l'entourent au cours de ses déplacements.


    L'auteur au travers de cette histoire tente de nous expliquer ce qu'est l'Aleph :

    « L'Aleph est le point où tout est au même endroit en même temps.
    C'est un point dans l'univers qui contient tous les autres points, présents et passés, petits ou grands. Généralement on le découvre au hasard. Pour cela la personne ou les personnes doit être à l'endroit physique où il se trouve. On appelle cela le petit Aleph. La première chose qui surgit est une immense envie de pleurer, ni de tristesse, ni de joie, mais d'émotion. Tu sais que tu es en train de comprendre quelque chose, même si tu ne parviens pas à l'expliquer ne serait-ce qu'à toi-même ».

    La seconde est le grand Aleph, c'est quand deux personnes ou plus ont une certaine sorte d'affinité très profonde se rencontrent par hasard dans le petit Aleph. Ces deux énergies différentes se complètent et provoquent une réaction en chaînes. Ces deux énergies, sont les pôles positifs et négatifs de n'importe quelle pile, ce qui fait s'allumer la lampe. Ces deux énergies se transforment en une même lumière ».

    Paulo Coehlo dit encore :

    « Chaque moment dans la vie est un moment crucial. Chaque jour a un moment où vous pouvez tout changer – Le problème est que nous avons peur de reconnaître cet instant –

    Aleph est MAINTENANT. Le moment présent, contenant tout le passe et les conséquences de l’avenir ».

    Mais je trouve que ce concept somme toute intéressant, est noyé dans cette histoire qui se veut romantique et que je trouve plutôt pathétique.

    Un roman qui ne m'a pas plu pour plusieurs raisons, le thème me convient mais le contenu est décevant. De plus j'ai trouvé le style confus, voire livresque, sans profondeur. Il est un peu difficile à suivre, et délicat de saisir les images et le sens caché des choses.
    Bref on s'y perd ! L'ensemble est incertain, la syntaxe est vacillante, le vocabulaire approximatif,
    Les échanges entre Hilal et le narrateur sont à prendre au second degré, il faut sans cesse chercher le sens caché, la signification profonde de chaque métaphore.
    L'histoire est peu envoûtante, peu attrayante. L'auteur se sert d'une histoire d'amour plutôt pathétique et glauque pour décrire le mécanisme de l'Aleph. Ce qui me semble plutôt peu enclin car le personnage d'Hilal ne m'a pas paru crédible.
    Je l'ai trouvée suffisante, orgueilleuse parfois, mystérieuse, capricieuse, effrontée.
    Paulo Coehlo est ambigu dans ses sentiments et ses émotions vis-à-vis d'Hilal alors que cet homme est censé être empli de sagesse et de savoir.

    Dans ce livre, l'auteur évoque, la vengeance , le pardon, le temps qui passe.
    L'auteur tente d'expliquer qu'il est préférable de vivre le moment présent, parce que le présent prend sa source dans le passé et il peut être une cause et le futur une conséquence. Toute la difficulté de l'homme est là : vivre le moment présent, il pense trop à l'avenir, aux regrets du passé.
    Je n'adhère pas systématiquement et non complètement, aux idées de l'auteur.
    Cependant, quelques pensées, prises et lues en dehors du contexte sont intéressantes à étudier, à méditer comme :

    « Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort. Le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie c'est le train, ce n'est pas la gare. Et ce que tu as fait jusqu'à maintenant ce n'est pas voyager, mais seulement changer de pays, ce qui est complètement différent » page 23

    « Ce n'est pas ce que tu as dans ta vie passée qui va influer sur le présent. C'est ce que tu fais dans le présent qui rachètera le passé et logiquement modifiera l'avenir » Page 21

    « Ce qui nous blesse c'est ce qui nous guérit » « la vie a été très dure avec moi mais en même temps elle m'a beaucoup appris ». Page 73

    « Vivre c'est expérimenter, et non penser au sens de la vie » page 80

    « Nous avons toujours tendance à valoriser ce qui vient de loin, sans jamais reconnaître toute la beauté qui nous entoure. »
    « Dans la vengeance, le maximum qui puisse nous arriver est de nous mettre à égalité avec nos ennemis, alors que dans le pardon nous montrons plus de sagesse et d'intelligence. »

    « Celui qui veut voir l'arc-en-ciel doit apprendre à aimer la pluie. »

    « Les mots sont des larmes qui ont été écrites. Les larmes sont des mots qui ont besoin de couler. Sans elles, aucune joie n'a d'éclat, aucune tristesse n'a de fin. »

    Il nous explique également une technique, d'un exercice de respiration profonde pour se soigner soi même et contribuer au mieux être du monde en projetant paix et joie autour de soi.

    Mon avis très personnel :
    Grosse déception, surtout dans le fond, il ne m'a presque rien apporté.
    Je me détache finalement de cet auteur qui pourtant m'a transportée dans ses premiers livres....

     


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  • Commentaires

    1
    Vendredi 10 Juin 2016 à 21:38

    Je n'avais pas aimé "L'alchimiste", alors... Je passe tout de suite.

    Bon weekend à toi. 

      • Samedi 11 Juin 2016 à 09:35

        Coucou , ah mais alors celui-ci te plaira peut-être alors !!! smile

        Bon week-end à toi également

    2
    Lundi 13 Juin 2016 à 13:02
    Alex-Mot-à-Mots

    Son tout premier roman ne m'avait pas convaincu, à l'époque.

    3
    Lundi 22 Août 2016 à 10:46

    J'avais bien aimé "L'Alchimiste", mais pas au point de lire d'autres livres de cet auteur.

    Pour ce qui est des rapports entre Hila et l'auteur, je crois que tout le monde a sa contradiction et qu'on s'apercevrait, en fréquentant les sages qu'ils en ont également au moins une, sans compter les innombrables petites faiblesses. Etre courtisé par une belle jeune femme flatterait sans doute même un saint ; l'effronterie sera alors prise pour de la passion et supportée comme flatteuse au lieu de disqualifier !

      • Lundi 22 Août 2016 à 14:47

        En effet, l'auteur est flatté en premier lieu et c'est cela qui le pousse à entretenir cette "liaison".
        Oui j'élargirai les faiblesses à tous les hommes et femmes de cette planète. Car nous ne sommes que contradictions...
        Bonne fin de journée Dona smile

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