• « Le sumo qui ne pouvait pas grossir » de Eric-Emmanuel SCHMITT

     Le sumo qui ne pouvait ps grossir de EES

    Titre : «  Le sumo qui ne pouvait pas grossir »
    Auteur : Eric-Emmanuel SCHMITT
    Genre : Roman
    Éditions : Albin Michel
    Nombre de pages : 101
    ISBN : 978-2226-190901

    Quatrième de couverture :

    Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d’une famille dont il refuse de parler.
    Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué, l’entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux.
    Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l’intelligence et de l’acceptation de soi.
    Mais comment atteindre le zen lorsque l’on n’est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?
    Derrière les nuages il y a toujours un soleil.

    Mes impressions :

    Jun est un adolescent révolté de 15 ans, maigrichon et grand, allergique au monde et à lui-même ; il refuse de parler de ses parents, car il veut se protéger de la douleur de ne s’être pas assez senti aimé.
    Il a sans doute l’impression qu’ayant été rejeté, il peut refuser à son tour, le monde et seulement vivre de l’argent récolté de ses ventes au coin de la rue.

    Il se sent invisible jusqu’au jour il est rencontre « par hasard » un étrange personnage qui à chaque fois qu’il passe devant lui, lui répète inlassablement «  je vois un gros en toi ».
    Ce personnage s’avère être un maître Sumo ; un jour il invite Jun à un combat de Sumo et là ce dernier a une révélation ; il est conquis par ces hommes à la fois lourds et plein de grâce, au visage serein.
    Shominstu le maître, propose à Jun alors de rentrer dans son centre et de s’entraîner.
    Mais après quelques jours d’entraînement, d’effort et de repas plus que copieux il ne grossit pas et n’acquiert pas les kilos et le mental nécessaire pour être Sumo.
    Alors il décide de quitter le centre.
    A ce moment là, avec Shomintsu ils ont une conversation profonde et enfin Jun pourra comprendre ce qui l’entrave au fond de lui pour pouvoir s’en libérer. Il racontera au maître, son passé qu’il traine depuis des années et parle enfin de sa famille de son père et sa mère.
    Au départ, tout sera difficile pour lui, jusqu’à sa renaissance et à l’acceptation de lui-même et de son passé.
    A force de courage et de volonté, Jun se découvre peu à peu et devient qui il est au fond de lui et ainsi sa vie peut être belle et enrichissante.
    Il comprend que le but n’est pas le bout du chemin mais que l’essentiel et l’important est le cheminement.


    Un livre touchant et rempli de promesse.

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  • Commentaires

    1
    Lundi 15 Décembre 2014 à 20:16

    Celui-ci, je l'ai lu plus récemment; je m'en souviens un peu plus. Je sais que j'avais aimé.

    2
    Mardi 16 Décembre 2014 à 08:19

    Et je te comprends !

    3
    Lundi 29 Décembre 2014 à 20:51

    Le titre est pour le moins humoristique, et, apparemment, cela ne montre pas forcément le côté psychologiquement dense du roman.

    4
    Mardi 30 Décembre 2014 à 16:04

    Tout à fait, et c'est ce décalage qui m'a plu dès le premier regard...EES utilise souvent les sens-cachés des situations et des mots dans ses romans... ici philosophiques..

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