•  

    Animae tome 2

    « Animae, tome 2 : « L’œil du coyote » de Roxane DAMBRE

     

    Titre : « Animae, tome 2 : La trace du coyote »
    Auteur : Roxane DAMBRE
    Éditions : éditions de L'épée (Ebook)
    Année: 2013
    Genre : Fantasy
    Nombre de pages : 244

    Description :

    La suite très attendue des réjouissantes aventures de la jeune Lou, mi-espionne, mi-panthère, mais 100% attachante ! Prix spécial lancement « Vous ai-je déjà parlé de mon talent pour me fourrer dans des situations invraisemblables ? Eh bien, ça se confirme. Il y a 48 heures une folle m’attachait sur une table de dissection, et voilà qu’aujourd’hui je découvre des Chalcrocs, nos ennemis ancestraux, en train de repérer les adresses parisiennes de tous ceux de mon peuple. Nous sommes en danger. Les plus faibles d’entre nous vont être évacués. Du coup, le jour, je bosse sur une de mes enquêtes étranges pour les services secrets, et la nuit, je pars en chasse ! Est-ce qu’un jour je pourrai passer une soirée tranquille avec mon fiancé ? Je mords le premier qui dit non ! » Lou, 22 ans, vient d'être promue au sein du département de Recherche sur l’Inexplicable de la DCRI, les services secrets français. Ses équipiers, Arthur le hacker déjanté comme Isabelle la scientifique glacée, ne savent pas tout d’elle : même si elle a l’air d’une jolie blonde un peu fragile, la vraie nature de Lou est animale, elle se transforme à volonté. En panthère, de préférence. Le seul au courant est le beau Joshua, son fiancé-capitaine, autour duquel d’ailleurs tourne une nouvelle agente un peu trop jolie…On dévore les aventures de cette jeune femme débordant d’énergie et d’humour, dotée d’un sens acéré de la répartie, capable de ronronner avec son amoureux comme d’arracher la gorge de ses ennemis !  

    Mes impressions :

    Ce qui est judicieux c'est que l'auteur commence par résumer le tome 1 et les passages les plus importants.
    Nous retrouvons l'équipe 18 mois après. Sylvain et Lou sont fiancés !
    Ici l'intrigue part d'une menace terroriste. Un haras fait l'objet d'un trafic ! Il abrite un petit groupe d'illuminés, une secte qui se qualifie comme des frères des forces de la nature. Officieusement ils respectent la nature et le combat semble juste. Il prône l'écologie mais officieusement ils fabriquent des armes. Sylvain les prend en filature et se rend compte qu'ils transportent une douzaine de bombes à travers Paris. Ces bombes doivent être déposées par Robin un sous-fifre dans des quartiers bien peuplés. L'équipe a pour but de trouver les bombes rapidement et de les désamorcer.

    Récapitulation de l'intrigue : les ancêtres de Lou lui ont offert un cadeau : infiltrer les services secrets pour trouver l'un des leurs sur le point de les trahir, puis elle devait démissionner mais elle n'y arrive pas car elle prend plaisir à exercer son métier. D'ailleurs les services secrets sont si contents de ses prouesses et voyant en cette jeune femme un élément indispensable de l'équipe, souhaite la garder dans leurs murs.
    Lou fait alors partie du 4e étage celui du département des mystères en tant que consultante lorsque Sylvain n'a pas besoin de ses services. Le Colonel Durand est le père de Joshua. Apparemment cette information est tenue secrète.

    Dans ce tome, un Chalcroc tente de supprimer des Daïerwolfs.
    La mère de Lou va reprendre la tête d'une équipe pour supprimer ce monstre.
    Lou est la meilleure pour sonder l'inconscient collectif et pénétrer l'âme des morts. Elle et Camille son ami de toujours mettent leur efficacité en commun.
    Le but du Chalcroc est de tuer pour cela il va officier la nuit de pleine lune et les deux suivantes.
    Ce Chalcroc est remarquablement fort et intelligent. Il est un demi coyote capable d’essouffler sa soif de sang. Les Daiërwolfs doivent lutter contre ce Chalcroc qui veut anéantir leur race.
    Une seconde enquête, celle des services secrets s'annonce palpitante. Les égouts sont investis par 8 terroristes. Ils font des bombes, les hommes du gouvernement doivent les arrêter avant qu'ils ne les fassent exploser.
    Une ultime scène de combat qui ne ressemble pas à celles habituelles va donner du pep's au scénario.
    Des pertes humaines seront à déplorer. Et Benjamin aura un grave accident dans les égouts ; il en ressortira meurtri et ne sera presque plus comme avant !

    Vous l'aurez compris : beaucoup d'action dans ce tome-là, on ne s'ennuie pas une seconde.
    Il y a également des moments de doute, et d'émotion intenses. Lou est une jeune femme déterminée quand elle aime.
    Elle dépasse les règles comme souvent et c'est ce qui la rend attrayante.
    Le ton parfois léger garde l'intérêt de l'enquête tout en gardant le sérieux des investigations et du combat contre le terrorisme.
    L'efficacité de la série est certaine, d'abord grâce à la personnalité de Lou ; (ce livre me fait songer aux bonne séries US du moment), puis grâce à un grand revirement et grand rebondissement concernant un agent de l'équipe de Sylvain ! Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler : mais c'est un événement de taille et la vraie identité de Lou sera même menacée. Et puis l'originalité est sans nul doute une valeur sûre.
    Danger mystère et surtout trahison ! On a peur pour Lou elle a un nouveau combat à mener qui donne un second souffle à l'intrigue et aux péripéties de l'équipe. Lou évolue, de caractère difficile, elle devient moins sauvage et moins méfiante.
    Une suite réussie !

    Animae, tome 1, L'esprit de Lou
    Animae, tome 3, Le cauchemar du chien

     


    votre commentaire
  •  Lou tome 6

    BD : Série « Lou ! », Tome 6 : « L'âge de cristal »
    Auteur : NEEL Julien
    Genre : BD Jeunesse
    Éditions : Glénat
    Année : 2012
    Nombre de pages : 49

    Résumé de L’éditeur :

    Un beau jour, de grands cristaux roses transpercent anarchiquement le cœur de la ville. Depuis, Lou partage son temps entre un programme de collecte de données scientifiques pour le gouvernement, la garde d'un petit frère obnubilé par les dinosaures et les sorties en boîte de nuit. Elle se dit quand même que c'est un peu n'importe quoi, mais pas désagréable. Cette sensation ouateuse, ce flottement incertain... Est-ce que c'est ça, devenir adulte ? Les questionnements aussi fondamentaux qu’universels de Lou font de cette série un petit joyau de la bande dessinée jeunesse. Lou ! a reçu de nombreux prix dont le Prix Jeunesse au Festival d’Angoulême, mais a surtout su conquérir le cœur d’un public de plus en plus nombreux. Grands et petits, filles et garçons, tous se jetteront sur ce nouvel album pour découvrir la suite du destin de l’adorable Lou !

    Mes impressions :

    Les avis sont très partagés pour ce nouvel album....Personnellement je le suis aussi parce que je m'attendais à lire plus d'humour, de gags et de réparties comme c'était le cas dans les premiers albums.
    Le ton a quelque peu changé. Lou a grandi et bien sûr que ses préoccupations aussi ; elle est passée du statut d'enfant à celui de jeune fille avec tout ce que cette nouveauté implique. Là où je suis d'accord avec l'auteur c'est que Lou évolue et ne reste pas une enfant. Du coup je me dis qu'il touche un plus large public, les lecteurs seront donc les anciens fans qui ont eux aussi grandi ! (et j'ose espérer, on acquit de la maturité) et les jeunes enfants de ces derniers.
    Ce qui fait sans doute le force de la série c'est que les tomes se suivent, il est impossible de les comprendre individuellement : si on lit le 6 avant de commencer par le premier forcément il manquera des éléments. L'histoire de Lou suit une logique de vie.
    Ce qui me plaît par contre c'est que Lou reste très attachante, humaine, parfois elle a un manque de confiance en elle qui nous la rend sympathique.
    Lou donc passe son temps avec ses amis, ou en boite de nuit et elle fait partie d’un groupe du gouvernement qui étudie les cristaux ! Mais elle s'occupe également de son petit demi-frère Fulgor, qui se retrouve sans papa puisque Richard a quitté sa maman qui elle est toujours aussi j'ai envie de dire « à l'ouest »! Elle a de nombreux projets comme l’écriture d'un second livre et puis elle a un travail top secret qui l'oblige à quitter la maison à n'importe quelle heure ! Vous l'aurez compris cet album nous montre des moments mouvementés et des personnes qui le sont tout autant !
    On retrouve ceux des tomes précédents qui évoluent eux aussi. Mina toujours fidèle amie de Lou. On revoit les garçons aussi, les deux qui ont occupé sa tête jusque-là…Et un troisième qui arrive, mais qui est sensiblement différent des deux autres, disons mystérieux, insaisissable ....
    Lou est donc une jeune fille qui se cherche, sa vie est plus dans le concret, les actes que dans les sentiments, émotions et rêveries. Ceci-dit il y en a aussi.

    Lou est confrontée à la vie de jeune fille, elle est entre deux âges.
    D'ailleurs elle reprend plus sérieusement son journal intime, qu'elle avait un peu délaissé.
    Sa vision du monde change forcément.
    Donc j'ai envie de dire que l'auteur laisse tomber un peu l'humour pour écrire une BD qui sera plus dans l'air du temps de l'adolescence de Lou et des ados en général ; sans oublier une touche de fantastique avec la présence des cristaux.
    Julien Neel modifie son trait graphique pour revenir au feutre qui selon lui apporte plus de fraîcheur.
    Le résultat est probant. Les couleurs sont moins vives mais toujours aussi agréables à l’œil.
    Je suis un peu déçue par l'histoire de ce tome qui est difficile à suivre et parfois même il faut la deviner...
    Huit tomes sont prévus pour cette BD et ce sera la fin de la série et c'est peut-être pour cela que voir évoluer Lou en grandissant nous étonne car d'habitude les personnages des BD ne grandissent pas...Ici c'est différent, il y a un début et une fin. Que nous réservent les deux derniers tomes ???? À suivre donc ! Car je reste curieuse de l'avenir de Lou !

    Présentation de la série, tome 1 sur ce blog
    Les tomes précédents présentés sur Les lectures de Mélusine


    4 commentaires
  • Animae tome 1

     « Animae, tome 1 : L'esprit de lou » de  Roxane DAMBRE

    Titre : « Animae, tome 1 : L'esprit de lou »
    Auteur : Roxane DAMBRE
    Éditions : éditions de L'épée (Ebook)
    Année: 2012
    Genre : Fantasy
    Nombre de pages : 279

    Description :

    "Je m’appelle Lou, j’ai 20 ans, et dans quelques heures, je vais m’installer dans les bureaux de la DCRI, les services secrets français.
    Mon job ? Officiellement, consultante au département de recherche sur l’inexplicable. Officiellement. Parce qu’en réalité, je traque une bizarrerie qui rôde dans la nuit parisienne, un truc que je n’ai pas encore cerné, mais qui fait hurler de rage mon instinct de panthère.
    Oh, je ne vous ai pas dit ? Comme tous ceux de ma race, ma vraie nature est animale, et je me transforme à volonté. Nous, les Daïerwolfs, formons un peuple très puissant, mais contraint à se cacher des faibles humains. Enfin, faibles... pas tous. L’officier qui m’a recrutée, le capitaine Sylvain Levif, pourrait me vaincre d’un seul regard tant il me plaît ! À cette heure, je n’ai pas encore décidé si cela va rendre ma mission plus agréable ou plus compliquée. Ou les deux. Et zut. Pourquoi ces choses-là n’arrivent-elles qu’à moi ?"
    Animae est le premier roman de Roxane Dambre.

    Mes impressions :

    Lou de son vrai nom Aloysia est une jeune fille de 20 ans, belle, blonde et intelligente qui vit à Paris. Elle se présente comme étant une spécialiste pour se fourrer dans des situations invraisemblances. Mais le plus curieux est qu'elle peut se transformer en animal ! Oui ! Oui ! Mais aucun humain ne connaît sa véritable nature. Mis à part sa mère et son meilleur ami Camille.
    Il existe deux sortes d'humains capables de se changer en animal : les Chalcrocs et les Daïerwolfs.
    La métamorphose des premiers est involontaire et se déclenche en fonction des fluctuations de la lune ; ils n'ont pour la plupart pas conscience de leurs actes. C'est la faim qui les pousse à la transformation et deviennent alors des mi-hommes mi-animaux. Ils sont dotés d'une force gigantesque ! Celle des seconds les rend animaux tout en conservant la raison et le contrôle de leurs actes. Ils ressemblent aux êtres humains quand ils en ont l'apparence.
    Une guerre entre eux a commencé depuis la nuit des temps, les Daïerwolfs s'emploient à neutraliser les Chalcrocs avant qu'ils ne s'en prennent aux humains. Ces derniers ne connaissent pas l'existence des Daïerwolfs, sinon les Daïerwolfs seraient décimés....L’inconscient collectif des Daeïwolfs souhaite éviter cela....
    Les Daïerwolfs peuvent communiquer par la pensée, et par l'inconscient collectif de leur race.
    Sans eux pour les traquer, les Chalcrocs auraient anéanti l'espèce humaine.
    Lou, sa mère et Camille son meilleur ami font partie de Daïerwolfs.
    Lou (qui se transforme en panthère, son animal préféré), Camille ( qui se transforme lui en caméléon de 15 kilos ) sont doués pour identifier et défier les dangers que courent les Daïerwolfs
    Lou passe son temps à travailler pour un Hôtel en tant que réceptionniste au Palace avec sa copine Frédérique, et à côté de cela elle joue à des jeux en réseaux sur Internet et elle est très très douée c'est pour cela que le gouvernement la repère et souhaite l'intégrer dans son équipe d'agents-secrets. C'est Sylvain le chef capitaine de 28 ans qui lui rend visite et lui demande de faire partie de son équipe et de travailler pour  la D-C-R-I : Direction Centrale du renseignent intérieur. Après quelques hésitations elle va accepter, plus parce que ce capitaine Sylvain est très très mignon ! Mais également parce qu' elle et Camille se sont donnés une mission.
    En effet Camille s'est donné du mal pour que Lou soit repérée par les services secrets...car leur mission pour leur race consiste à découvrir si l'agitation de l’inconscient collectif provient des avancées des activités des services secrets.
    La menace qui effraie l'inconscient collectif c'est le maître Ours, monstre féroce qui parvient à s'isoler de l'inconscient collectif et qui risque de mettre en péril la race. Lou à la demande de l'inconscient collectif devait s'infiltrer dans ce réseau humain pour tenter d'arrêter les agissements de cette bête féroce.
    Lou sera dans un premier temps est infiltrée pour travailler avec Sylvain sur des affaires de terrorisme.
    Dans un second temps elle sera consultante pour le département des mystères.
    Leur rôle à tous est de s'occuper, de découvrir ce qui se passe pour tous les phénomènes qui ne sont pas expliqués par la science.
    Leur but est de déjouer les attentats en restant dans l'ombre, ils volent des renseignements et protègent les autres.
    Elle agira sous le nom de Ludivine DUNCAN ; l'équipe est constituée de
    Eric,secrétaire (fait signer les contrats)
    Mona, la biologiste
    Isabelle, docteur en métaphysique
    Igor, bricoleur et ange gardien
    professeur Laurent qui chapeaute le tout
    Arthur, informaticien de talent...
    Le capitaine Joshua (Sylvain pour les services secrets), son père le Colonel Durand.

    Alors que quelques jours auparavant maître Ours fut arrêté par Sylvain pour les meurtres de 20 personnes et qu'il se trouve dans une cage dans les locaux des services secrets français et en passe d'être étudié par les humains, Lou parce qu'elle croit qu'il faisait partie des Daierwolfs sympathique le fait s'échapper. Quand elle comprend son erreur elle se sent responsable d'avoir été trahie par une bête de son espèce mais va se donner les moyens de se rattraper en le retrouvant et sauver les humains et sa race.
    De plus la police des quartiers Sud enquêtent sur une série de meurtres commis par des animaux dans les quartiers Sud et ont demandé l'aide des services secrets.
    La mère de Lou, lui a raconté une légende selon laquelle les Daïerwolfs utilisaient leur incroyable intellect pour semer la terreur parmi la population et assouvir leur soif de sang.
    Certains de ces Daïerwolfs se sentent supérieurs aux humains et les Daïerwolfs couraient à leur perte s'ils ne se reproduisaient pas avec les humains.
    Lou n'hésite pas à prendre des risques pour la perpétration de sa race et pour Sylvain. Mais un jour il découvre la véritable nature de Lou.
    Pour rester en vie Sylvain doit accepter l'existence des Daïerwolfs mais surtout ne pas dévoiler leur existence c'est seulement à cette dernière condition qu'il aura la vie sauve.
    Dès le départ du roman, il faut bien saisir les différences des Daïerwolfs et les Chalcrocs et alors la lecture s'en trouve facilitée. L'intrigue n'est pas celle du siècle, elle n'est pas compliquée mais ça fonctionne grâce à la personnalité de Lou ! Un petit bout de femme qui se transforme en panthère, avec des réparties parfois cinglantes.
    Il y a dans ce roman de fantasy des moments de combats remarquables, les bagarres sont menées et décrites adroitement, ce qui donne à l'ensemble un résultat mouvementé et constant. Il y a également des moments de gaieté et de la mélancolie mêlé à de la tristesse, par exemple quand Sylvain parle de ses parents avec émotion et tendresse et de son enfance. Lou peut être panthère prête à arracher la gorge des mal-intentionnés mais elle peut également être douce avec « son mâle » et partager avec lui des moments de tendresse jusqu'à ronronner.
    J'ai trouvé ce début de saga très intéressant et loin d'être compliqué, j'ai passé un bon moment.
    Le style est énergique, comme l'est Lou. Déterminée et fort sympathique.
    Les personnages sont denses. Ils sont travaillés et l'ensemble des personnalités donne un ensemble harmonieux. Leurs descriptions nous permettent de les suivre jusqu'à la fin sans lourdeur ni confusion.
    Lou est particulièrement attachante avec son sens inné de la répartie, sa jovialité. Elle est à la fois femme, enfant, panthère...désinvolte parfois mais tellement sincère ! Marrante ; sans oublier d'être efficace ce qui va la rendre indispensable à l'équipe avec laquelle elle évolue dans les services secrets.
    Certains dialogues sont remplis d'humour et ça fait du bien. Les actions sont bien dosées de même que les dialogues, le tout donne un roman prenant et innovant.

    Animae tome 2, La trace du coyote
    Animae tome 3, Le cauchemar du chien


    8 commentaires
  • Etre soi même, Camille LEVY

    Titre : « Être soi même »
    Auteur : Camille LEVY
    Éditions : FV éditions (Ebook)
    Année : 2013
    Genre : Sciences humaines, développement personnel
    Nombres de pages : 10

    Description :

    Être Soi-même est l'une des conditions du Bonheur. Mais que faire face aux normes sociales qui pèsent sur nos épaules et nous empêchent parfois de nous épanouir ?

    Mes impressions :

    Ce texte est extrait de « Apprendre le bonheur et le construire ». 
    Ici il s'agit, d'un court texte mais qui dit l'essentiel ! Et qui pose surtout les bonnes questions !
    Nous sommes dans une société qui nous dicte notre façon de penser, ou plutôt qui nous impose les codes du bien et du mal, les normes sociales. En général nous agissons de la façon dont la société attend de nous. On s'y plie la plupart du temps ; mais est-ce toujours raisonnable ?. Parfois notre différence de penser et d'être est notre singularité alors devons-nous toujours la renier, la dénier et n'être pas soi même pour faire plaisir aux autres ? La liberté de penser serait avant tout ne pas nier ce que nous sommes. Alors remettre en question la « norme sociale » peut s'avérer être nécessaire et/ou bienvenu !
    Nos différences peuvent amener à des discussions enrichissantes lors de nos interactions avec les autres.
    Parce qu'il est difficile de supporter le regard de ceux qui ne pensent pas comme nous, il est bon de prendre du recul à l'égard de ce qui nous est imposé. Soyons fiers d'être ce que nous sommes, ce que nous pensons, et de rester nous-mêmes, d'être nous-mêmes. (Tout en restant respectable et correct)


    votre commentaire
  • Sous le gui, Angela MORELLI

    Titre « Sous le gui »
    Auteur : Angela MORELLI
    Genre : Nouvelle (Ebook)
    Éditions : Harlequin
    Année : 2013
    Nombre de pages : 36

    Description :

    Quand Julie se retrouve coincée dans le hall de son immeuble, c’est Nicolas, son nouveau voisin, qui vient à son secours. Une aide qui la trouble infiniment, car Nicolas éveille en elle des émotions qu’elle croyait disparues à jamais, depuis qu’elle a perdu son mari, trois ans plus tôt. Aussi décide-t-elle de suivre son instinct, et de lui proposer de passer le réveillon de Noël chez elle…

    Mes impressions :

    Et voilà, je suis passée à un autre support de lecture grâce à Laeti ; en effet, j'avais envie depuis un certain temps de lire sur liseuse mais je me disais que le papier me manquerait parce que je suis de la vieillie école, j'aime le contact des pages que l'on tourne et les annotations que l'on peut écrire sur un livre papier....
    Laeti m'a convaincue avec ses articles.
    La liseuse que je me suis offerte est une liseuse sur laquelle on peut annoter, marquer des pages, faire des recherches via le dictionnaire Littré incorporé et elle a des tas d'autres avantages comme l'écran rétroéclairé pour lire dans l'obscurité. Je dois quand même avouer que je dois m'y faire avant d'apprécier pleinement de lire sur liseuse. Je sais également que je ne laisserai pas tomber complètement les livres papiers, je garde ce format pour les romans et autres livres avec lesquels je souhaite remplir ma bibliothèque.
    Le premier Ebook est donc un Harlequin eh oui !!!! il est intégré dans les 100 livres fournis avec la liseuse et n'ayant plus rien à lire j'ai opté pour cette nouvelle et je ne suis pas déçue parce que c'est une histoire magique, j'ai envie de dire que c'est la magie de Noël qui opère car elle se déroule à cette période de l'année où tout semble possible....et j'ai parfois besoin de légèreté.

    Cette nouvelle nous plonge dans l'ambiance des fêtes de Noël.
    L'héroïne Julie, écrit des biographies et élève seule ses deux garçons de 7 et 9 ans.
    Elle rencontre par hasard Nicolas son nouveau voisin pilote de ligne devant les boîtes aux lettres de leur bâtiment alors qu'elle est allée chercher les cadeaux pour ses fils, reçus par la poste. Et Nicolas rentrait d'une soirée arrosée organisée par une amie à lui qui joue l'entremetteuse....
    La boîte aux lettres est coincée et Nicolas va venir en aide à Julie. Un service en vaut un autre ; le lendemain la chaudière de Nicolas tombe en panne, Julie qui est la présidente syndicale de leur immeuble se propose de faire intervenir le chauffagiste. Nicolas lui confie les clés de son appartement pour que le chauffagiste vienne la réparer pendant son absence.
    Dès le premier regard, Nicolas et Julie s'apprécient....Est-ce que cette première rencontre pourrait être les prémices d'une belle et longue promesse ?
    De courts dialogues en courtes rencontres le réveillon de Noël approchant, Julie va alors lui proposer de dîner avec elle, ses deux garçons et la vieille voisine du dessous.
    Julie ne cesse pas de penser à ce charmant jeune homme, même si son hyperactivité est de mise pour ne pas sentir l'absence de son mari décédé d'une grave maladie il y a 3 ans.
    Quant à Nicolas il
    trouve Julie originale avec ses vêtements particuliers adaptés aux fêtes de fin d'année , de ses pantoufles rouges, de son grand pull informe rappelant les sapins et les soirs de Noël.
    Bien sûr que ce n'est pas de la grande littérature, il y a quelques clichés aussi, mais sans clichés, ce ne serait pas un Harlequin !
    Angela Morelli apporte dans cette nouvelle de la bonne humeur, de la gaieté et de l'humour avec cette histoire romantique, idéale de fin d'année.
    Son style est sympathique, amusant, léger et rythmé à la fois, on se sent pris dans les filets de la romance....La mièvrerie ne fait pas partie de ce court récit car elle n'a pas le temps de s'installer.
    Angela Morelli va à l'essentiel et raconte une rencontre ou plutôt un coup de foudre fulgurant entre deux êtres isolés... et se termine par de bonheur....


    4 commentaires
  • La fille tombée du ciel de Heidi. W . DURROW

    Titre : « La fille tombée du ciel »
    Auteur : Heidi W. DURROW
    Genre : Roman
    Éditions : Pocket
    Année : 2013
    Nombre de pages : 285

    Quatrième de couverture :

    À onze ans, Rachel, fille d'une mère danoise et d'un père G.I. noir américain, voit sa vie basculer un triste jour d'été. Un drame dont elle est la seule survivante lui arrache sa famille. Recueillie par sa grand-mère, une femme aussi aimante qu'intransigeante, Rachel découvre bientôt la difficulté d'être métisse dans une société qui donne trop d'importance à la couleur de peau. Mais la véritable nature de la tragédie qui enlise Rachel lui sera révélée par Brick, un jeune voisin qui a assisté à sa chute et qui se retrouve, bien malgré lui, dépositaire du seul fragment de vérité susceptible de libérer la fillette des ombres de son passé. Ce roman d'apprentissage, moderne et poétique, décrit l'envol d'un personnage inoubliable, un être trop doué et trop démuni à la fois. Ce beau récit d’une résilience fait un sort à tous les déterminismes et prouve qu’on se remet de tout, pourvu qu’il y ait eu, un jour, de l’amour.

    Mes impressions :

    C'est le récit d'une résilience, celle d'une petite fille métisse qui est surtout belle, intelligente, sensible. Elle est la fille d'un GI noir et d'une mère Danoise, Nella. Elle a les yeux bleus de sa mère et son père a semble-t-il fui face aux responsabilités.
    Le roman commence en 1982 à Portland.
    Rachel va vivre chez sa grand-mère paternelle après les décès de sa maman, son frère et sa petite sœur.
    Rachel est donc recueillie dans la maison où vivent, Loretta sa tante et sa grand-mère. Elles ont des caractères bien différents, l'une est droite, autoritaire, alors que Loretta est douce et bienveillante.
    Dès la première page nous sommes face à un d'un demi-mystère...comment sont morts la maman et les enfants ? Que s'est-il réellement passé ?
    Rachel va devoir se réinventer une nouvelle vie dans une nouvelle ville et faire le travail de deuil.
    L'ex jeune voisin de Rachel, Brick va avoir un rôle déterminant. Quand Rachel était à l'hôpital après l'accident, il lui rend visite et il rencontre le père de Rachel alors inconsciente à son chevet, ce dernier lui fait une confidence.... puis les années passent et Brick à la vie mouvementée décide de retrouver Rachel, il en aura la force malgré son jeune âge et ses dépendances car il a un message à lui transmettre. Il va lui tendre la main et va lui donner les clés pour comprendre son passé et va l'aider à se reconstruire.
    C'est donc l'histoire d'une petite fille qui se qualifie comme la petite-fille-toute-neuve-qui repart-de-zéro. Mais c'est une petite fille fragilisée par un lourd passé. Elle va devoir faire face, elle se cherche malgré les non-dits, et la difficile réalité du racisme. Elle ne comprend pas vraiment le monde, elle ressent l'hostilité qui l'entoure et peu à peu elle va apprendre à déchiffrer le code des adultes.
    Au début elle est perdue, elle tâtonne dans sa nouvelle famille puis peu à peu elle va se familiariser avec l'entourage.
    Elle va grandir avec des souvenirs obscurs sur les circonstances de l'accident.
    Ce roman est triste, émouvant, douloureux mais en même temps il donne espoir.
    L'auteur semble-t-il veut faire passer le message que noire, blanche ou métissée, la couleur de la peau n'a que peu d'importance, nous sommes des êtres humains et c'est pour cela qu'au début Rachel ne comprend pas le regard et les réflexions racistes de certaines personnes, de quelques camarades d'école....et d'autres encore plus sournois.
    Ce livre parle de la reconstruction de cette fillette mais également de personnes pour lesquels la vie est très difficile. Certaines se rencontrent, comme Laronne et Nella, Laronne gentille et aimante aidera Nella à sa façon, avec empathie.
    Dans ce texte, il y a également la confrontation au ravage de l’alcool et la difficulté d'être une enfant à la couleur de peau foncée dans l'Amérique des années 80.
    Le thème de ce roman est nuancé : il ne s'agit pas seulement de ségrégation, il y a aussi cette petite fille victime d'un drame familial qu'elle cache au fond d'elle pour ne pas se briser complètement.
    C'est un très beau et touchant roman sur la douleur d'être jugée sur une couleur de peau, d'être rejetée et sur une reconstruction après la perte d'une famille. On n'en ressort pas indemne.
    Le style du récit est dense, il y a des morceaux du journal intime de la mère Nella, qui nous révèlent bien des secrets ; et puis Rachel raconte à sa manière ce qu'elle ressent. Ses impressions sont naïvement émouvantes. Forte et fragile elle est déterminée et courageuse face au présent.
    L'auteur, varie entre le passé et le présent, la chronologie n'est pas respectée et le lecteur découvre progressivement comment le drame a pu avoir lieu.
    La plume de l'auteur est juste, belle, sans être lourde, elle ne nous étouffe pas ; elle nous parle de réalités.
    La fin avec la révélation des causes de l'accident me laisse bouleversée même si je m'y attendais. L'émotion nous submerge aussi parce que le passage met en scène des enfants innocents et qui avaient toute la vie devant eux pour apprendre à faire avec la couleur de leur peau.
    Je finis cette année de lecture avec ce roman superbe....même s'il est dérangeant, douloureux et qu'il me donne envie de hurler à l'injustice et à l'incompréhension.

    Extraits : Nella écrit :
    « Jamais je n'avais considéré mes enfants comme noirs. Comment apprendre tout ce qui pourrait les blesser ? Je préférerais m'arracher la langue plutôt que de leur faire de la peine / Mes enfants sont à moitié noirs. Ils sont aussi à moitié à moi. Je veux qu'ils puissent être ce qu'ils veulent. Ils ne sont pas une couleur que les gens regardent. »

     « Elle est noire ; je sais qu'elle n'est pas un mot. Si elle n'est qu'un mot, alors c'est comme si elle ne m'avait pas, moi ».

     Rachel dit : « En classe tout ce qui concerne l'histoire des Noirs est passé en revue en à peine un mois. J'en sais déjà l'essentiel, je l'ai appris dans mon autre école. Le plus important c'est l'esclavage, auquel Lincoln a mis fin, et aussi le fait que les Blancs et les Noirs ne buvaient pas aux mêmes fontaines à eau, et Martin Luther King jr. Il y a aussi des femmes noires qui ont marqué l'histoire – Rosa Parks, Harriet Tubman et Phillis Wheathley. Mais à présent je n’entends pas ces histoires de la même façon.... »


    4 commentaires
  •  

    Titre : « Les Anges s'en mêlent »
    Auteur : Debbie MACOMBER
    Genre : Roman
    Éditions : Charleston éditions
    Année : 2013
    Nombre de pages : 206

    Quatrième de couverture :

    Lucie Ferrara et Aren Fairchild se rencontrent après s'être rentrés dedans, apparemment par accident (du moins, c'est ce qu'ils croient), à Times Square le soir du réveillon du Nouvel An. Le coup de foudre est immédiat. Mais, aussi vite qu'ils ont été réunis, un autre coup du sort les sépare, laissant Lucie et Aren sans moyen de reprendre contact.
    Un an plus tard, Lucie est le chef d'un nouveau restaurant au succès retentissant et Aren travaille pour un grand quotidien de la ville. Malgré tous les mois qui ont passé, ils n'ont jamais oublié cette belle soirée, et Shirley, Goodness, Mercy et Will, leurs anges gardiens, non plus. Pour aider le jeune couple à se retrouver, ils vont cuisiner un projet fou : mélanger un grand amour, une seconde chance et une bonne pincée d'espièglerie afin de créer un miracle de Noël que vous n'oublierez pas de sitôt.

    Mes impressions :

    Le résumé est à lui seul très explicite, je ne vais pas y revenir. Mais si vous avez envie de lire quelque chose de léger en cette période de fin d'année et de fêtes, je vous le recommande. Même si ce n'est pas de la grande littérature, on se laisse porter par le côté « miracle » de Noël et l'intervention divine de 4 anges qui pourtant avaient très mal commencé leur mission....Si tant est que cette mission leur avait été dictée par Gabriel....Ce dernier ignorait que les 3 anges instructeurs voulaient descendre sur terre afin de montrer à Will l'élève en formation futur émissaire du ciel, de quoi avait l'air les hommes aimés de Dieu, sur terre.
    Leur rôle est avant tout de faire comprendre aux humains combien ils peuvent s'aider eux même avec le soutien de Dieu ; mais ils ne sont pas autorisés à intervenir directement dans leur vie.
    Will, parce qu'il en a envie de faire plaisir va commettre une erreur qui sera lourde de conséquences...mais j'ai noté que la pointe d'humour apportée par les anges est très bien venue et donne une certaine fraîcheur et une légèreté au roman...
    Tout est attendrissant, surtout les personnages avec leur qualité, leur défauts et leurs projets.
    Ce roman est une comédie romantique avec des personnages attachants, j'ai aimé lire l'amour qui unit Lucie et sa mère Wendy. Une complicité filiale qui fait plaisir à voir, ou plutôt à lire.
    Il y a de la tendresse entre elles, de la légèreté avec des anges qui ne sont pas toujours très disciplinés, et de la douceur entre Lucie et Aren.
    La fin en « happy-end » est sans surprise mais j'ai passé un bon moment avec cette lecture facile, bien écrite.
    Malgré les actes manqués, les quiproquos, les doutes, les craintes des deux principaux personnages, ce roman est bienvenu en cette période où le quotidien est parfois très difficile...


    2 commentaires
  •  La maison qui glissait

    Titre : « La maison qui glissait »
    Auteur : Jean-Pierre ANDREVON
    Genre : Science-fiction
    Éditions : Pocket
    Année : 2010
    Nombre de pages : 603

    Quatrième de couverture :

    Un immense fracas réveille Pierre. Le jour pointe, la chaleur est déjà étouffante dans l'appartement minuscule du 13eétage de sa tour de banlieue. Stupéfait, il découvre un panorama insolite en regardant par la fenêtre. Un brouillard poisseux bouche l'horizon, c'est à peine si Pierre distingue l'immeuble d'en face. Le brouillard, avec une telle canicule ?
    Ainsi débute le cauchemar pour tous les résidents de cette barre HLM soudain coupée du monde, une réclusion forcée qui va contraindre les habitants à s'organiser pour faire face à l'indicible et révéler la vraie nature de chacun.
    Car après tout, le pire n'est peut-être pas dans la brume...

    Mes impressions :

    Le roman commence par une description détaillée et minutieuse de la tour des Érables qui se situe au milieu d'autres tours. Elle est composée d'un Centre sportif, d'une maison des jeunes, d'un terrain de foot, un de basket, d'un centre commercial, d'une école et d'une crèche et d'une bibliothèque. Elle est composée de 14 étages et de 104 logements, au total 366 individus.
    L'histoire commence en août. 19 appartements sont vides car les locataires sont pour la plupart en congé. Le soir du 29 août la tour abrite 320 personnes environ. Une épaisse brume épaisse s'abat le matin au réveil des locataires. Une brume étouffante, les habitants note une absence de bruit, le paysage qu'ils voient par leur fenêtre est inquiétant. La notion de temps disparaît, plus aucune montre, téléphone ou télé ne fonctionnent.

    Douze jours, douzes chapitres et deux autres qui viennent compléter la fin de ce roman....
    Quelle est la cause du black-out, nucléaire, chimique, pollution, effet de serre ?
    Pendant 12 jours nous allons suivre la vie des personnages principaux, d'autres n'apparaissent que pendant les premiers jours....
    Les premières pages se portent sur la mise en place du scénario sur les bases des relations humaines et de celle des rencontres. L'auteur décrit méticuleusement chaque personnage avec son caractère, les grandes lignes de sa vie.
    Pierre Bonnefoy 32 ans, professeur d'histoire et de géographie, il vient de rompre avec Céline. Il va rencontrer une voisine, France Mazoulliers avec qui il s'entendra de mieux en mieux.
    Solange Rozan 40 ans et Paul son mari ; lui est antiquaire depuis 6 ans, c'est un couple libre plus spécialement ils pratiquent l'échangisme et organisent des parties fines...mais ils ne s'en cachent pas.
    Astrid Cathelain 27 ans, a un enfant Viktor 11 mois, Yves son conjoint fait des études d'ingénieur thermos-dynamique, il vient de Norvège. Yves et Viktor ont tous les deux étrangement disparu le matin du chaos....ils restent introuvables.
    Mademoiselle Marthe Nobécourt, 91 ans vit avec son chat Filou ; elle est la plus ancienne habitante de la tour, jamais mariée, ancienne commerçante.
    Laurent Gentil, veuf de 63 ans, a perdu sa femme Cathy d'un cancer il y a 18 mois.
    Il a des faiblesses cardiaques, des problèmes de vue important, ancien professeur à la retraite.

    Vincenzini le gardien, gendarme à la retraite. Un enfant lourdement handicapé.
    Constantin Ravenescu,
    ingénieur roumain, il est en France depuis plus de 20 ans, sa conjointe Sylvana est infirmière, il s'est marié par opportunité non par amour.
    Dylan : Il est en terminale S, avec sa sœur Annaëlle vivent avec leur mère Cristelle 47 ans ; ses amis sont deux jumeaux. Mourad et Nordine.
    Max Morlot : sa mère Marlène Sauvageot, lui est en CDI à la MJC
    Bensoussan : chauffeur de taxi, avec sa femme ils ont une fillette de 13 ans
    Louis Estève, comptable bientôt à la retraite.
    Isnard représentant en produits pharmaceutiques.
    Marcelo Gonçalvez, boulanger, sa femme Joëlle n'est pas un modèle de fidélité....
    Pascal Dwamengeri, Vigil à la supérette , d'origine Rwandaise.
    Armand Gérard, et Mourad deux étudiants, gays.
    Andrée Douchy, professeur de musique en retraite, donne des leçons de piano à domicile.
    Trois jeunes filles colocataires :
    Korka, Prune et Kadia
    François Limousin
    est un homme pieux, croyant, il est professeur de dessin ; son épouse Maïté est enceinte de 7 mois et demi, elle travaille dans un magasin de vêtements. Lui organisera des séances de prières pour les aider à supporter inacceptable.
    Pierre Peyron, est retraité de France Télécom également, amateur de peinture. Sa femme Maryse est sans profession, s'occupe bénévolement à la croix rouge ; ils ont 3 grands enfants
    Raymond Grossoune Plombier à la retraite, sa femme Marie commence à perdre la mémoire.
    Ivano Corvi , Italien arrivé en France il y a 12 ans, fait de la musique ; avec sa femme Pierrette, ils ont 2 enfants, une fille et un garçon respectivement de 15 et 12 ans.
    Dylan vit avec ses parents, fait partie d'une bande de petits délinquants, perturbateurs du quartier Houari Boubaker est le plus jeune , Jeff Katani Aziz, jo Houari 2 et Ben
    Les frères Falcoz Nicolas l’aîné et Antoine le cadet sont montagnards
    Nazik Aslanian ingénieur à Plastic SA 50 ans, il vit avec sa femme Martine et leur fils Jérôme.

    Il n'y a presque aucun intérêt à décrire bon nombre de personnages, mais j'ai tenu à le faire pour que vous vous rendiez compte du genre de la population.
    Les personnages sont représentatifs d'une société actuelle avec leurs parts de noirceur....et de lumière.
    Tout ce monde va devoir cohabiter, s'entraider, il forme une population cosmopolite et hétéroclite.
    Chacun aura des vices, des secrets et peu à peu ils vont devoir en sacrifier quelques-uns.
    Au fur et à mesure que les heures passent, nous en apprenons davantage sur leur vie au quotidien mais aussi sur leur passé respectif, de comment ils acceptent ou pas le fait d'être séparés voire coupés du reste du monde. Certains tenteront de traverser la brume.....mais.... il y a aura de mystérieuses disparitions, également certaines scènes sont effrayantes, parfois sanglantes.
    A travers la brume les résidents semblent apercevoir des ombres mouvantes.
    On s'aperçoit que dans l'urgence les hommes sont empreints d'une certaine solidarité mais lorsque les réserves alimentaires s’appauvrissent et que la pénurie guette, ils devront faire face aux voleurs, certains deviendront égoïstes et intéressés.
    L'auteur a écrit ici une véritable comédie humaine ; des hommes placés devant le surnaturel devront faire avec et ensemble.
    Devant les difficultés, que deviendra leur nature profonde ?.
    Sans compter que des affinités ce créent, certains se soutiennent mutuellement.
    Leur premier sentiment est celui d'être coupé de tout, du monde, abandonnés par l'extérieur ;l 'inquiétude monte, jusqu'à quand cette brume va t-elle durer ??? Personne ne sait, l'angoisse de l'inconnu est palpable même si j'ai l'impression que certains vivent cette période plutôt comme un sort supportable.
    Ils s'organisent tant bien que mal en espérant que cette situation ne durera pas.
    Il sera réservé un avenir obscur pour les enfants de moins de 14 ans...sont-ils des élus ? Mais de qui de quoi et ces voix qui se font entendre parfois dans les esprits, sont-elles réelles ???
    Certains passages sont angoissants, la chaleur de plus en plus sèche est intenable et les esprits sont échauffés.
    Puis les végétaux se transforment, les insectes quadruples de volume, ils deviennent des monstres.
    Le paysage se modifie, les gens et les esprits aussi, certains meurent d'autres disparaissent, les personnalités se révèlent parfois sombres et sournoises.
    Les habitants devront alors s'improviser flics, dirigeants, recenseur de la population ; ils établissent une organisation pour garder une certaine cohérence et éviter les débordements, certains auront l'âme de meneur, de décideur, d'autres subiront...
    Au début, j'ai noté beaucoup trop de descriptions qui font que l'histoire décolle vraiment seulement après de nombreuses pages... Personnellement j'ai trouvé qu'il y avait certaines longueurs qui auraient pu être évitées...
    L'imagination du lecteur est entravée pour les personnages car ils sont décrits dans les moindres détails, physiquement ainsi que psychologiquement.
    J'ai trouvé que certaines scènes un peu trop intimistes n'étaient pas indispensables...j'ai eu du mal avec elle ! J'ai trouvé qu'elles étaient trop poussées, limite dégradantes.
    Dans les premières pages j'ai eu un peu le sentiment que rien ne se passait, tout est au ralenti, mais le côté mystérieux, l'envie de savoir comment cela va finir, m'a poussée à continuer... le côté irrationnel prenait beaucoup de place. Que se passe t-il pour certains habitants ? :Disparition ? suicide ? On est dans l'hypothétique.
    Chaque nouvelle partie, correspondant à la naissance d'un nouveau jour. Elle se déroule comme la première journée....Elle recommence de façon identique à la précédente.
    Les habitants se lèvent sans se souvenir de la journée passée.
    La nuit a effacé certains souvenirs de la veille, certains des personnages apparaissent transformés en monstre, est -ce la réalité, ou de l'imagination due à la peur ?
    Je dois reconnaître que certains passages restent captivants surtout lorsque nous sommes face à l'inexplicable.
    Dix jours terriblement longs et angoissants, le monde change, les habitants ne peuvent rien face à la nature ils sont impuissants ; ils ne peuvent que tenter de survivre....
    Ce roman se termine aussi étrangement qu'il a commencé....la vie est-elle un éternel recommencement avec une dialectique.... ??? à vous d'y donner un sens ...


    2 commentaires
  •  Dewey

    Titre : « Dewey »
    Auteur : Vicki MYRON avec la collaboration de Bret WINTER
    Genre : Roman ; témoignage
    Éditions : Pocket
    Année:2008
    Nombre de pages : 316

    Quatrième de couverture :

    Qui aurait pu croire que ce chaton, trouvé dans une boîte aux lettres, allait devenir la mascotte de la bibliothèque et changer la vie de toute une ville ? Et pourtant, tous les habitants de Spencer, dans l'Iowa, ont été conquis par Dewey, ce chat qui a su les comprendre, les faire sourire, leur apporter un peu de chaleur et de réconfort.
    Pendant dix-neuf ans, Dewey, facétieux et unique, va attendrir tous les cœurs, même les plus durs, au point de devenir une star mondiale. Une histoire vraie, bouleversante, étonnante.

    Mes impressions :

    L'histoire se déroule dans le Nord Ouest de l'Iowa, au centre des États Unis ; là où dominent les plaines et les fermes. Plus particulièrement dans la ville de Spencer, 10000 habitants.
    Vicky Myron vit dans cette ville qu'elle affectionne. Elle est directrice bibliothécaire depuis 1987.
    Un matin de froid glacial de 1988 alors qu'elle ouvre la bibliothèque, elle trouve dans la boite aux lettres de retour de livres, un chaton. Il est dans un état incertain : il a froid, faim, il grelotte. Elle décide de l'adopter et de le laisser vivre à la bibliothèque. Elle va s'occuper de lui avec amour et tendresse et peu à peu à force de soins et d'attention il va retrouver la santé.
    L'arrivée de Dewey va opérer une transformation sur Vicki mais également sur presque tous les habitants de la ville.
    Elle décrit donc l'histoire de ce félin et l'impact qu'aura ce dernier pendant 20 ans au sein de sa vie, dans sa famille, celles des habitants, dans la bibliothèque où il élira domicile et plus généralement dans le monde...
    Pour situer le texte elle retrace les événements historiques de la ville (incendie de 1931, crise agricole etc ) les difficultés que la ville traverse depuis 1893, mais également elle raconte comment le concept de bibliothèque est né, les nombreux bouleversements qu'il y a dans la lecture publique et les répercussions des mises en place de nouvelles technologies comme l'informatique.
    J'ai aimé la narration de l'introduction des techniques modernes, peu à peu les ordinateurs ont remplacé les fiches de rentrée et de sortie des livres....Ceci améliorera grandement la gérance des livres et les fréquentations des bibliothèques.
    La bibliothèque, devient un lieu de vie, de rencontres et de détente désormais plus agréable. Elle évolue avec le temps . Celle où vit Spencer sera rénovée pour offrir aux habitants un meilleur accueil.
    L 'auteure nous fait découvrir en même temps sa vie de maman célibataire, sa maman, sa fille Jodi et les épreuves par lesquelles elle devra passer.

    J'ai trouvé un peu long les passages dans lesquels elle nous fait partager les événements importants au sein de sa ville depuis un siècle ; ses difficultés politiques économiques et sociales ; Je pense qu'elle a voulu appuyer sur le fait que Dewey est arrivé à un moment où la ville était en grande difficulté et que la douce présence de ce chat de bibliothèque a aidé les habitants a passé cette crise et celles qui suivront.
    Elle justifie alors les belles conséquences de la présence de Dewey à Spencer.
    Elle alterne les moments où elle parle de son intimité, de sa vie, de sa famille, avec ceux de la vie au quotidien à la bibliothèque. Les transitions sont réussies grâce à une écriture simple et fluide.
    La présence de Dewey lui permettra personnellement de supporter la maladie de sa mère, les morts prématurés de ses frères, et ses difficultés de maman célibataire.
    Par contre j'ai trouvé que parfois l'auteure exagère les bienfaits de la présence de Dewey ou du moins se persuade qu'il a un effet bénéfique sur les représentants de la ville, les familles...
    Je veux dire par là que j'ai eu l'impression qu'elle veut établir de façon trop poussée que la personnalité de Dewey et sa présence, influencerait et serait l'élément principal du bien être de la ville. Bien sûr je ne critique pas le fait qu'un animal apporte petite joie, bien être, douceur et chaleur à son propriétaire, mais ici l'histoire de la présence de Dewey semble être essentielle et sera publiée dans plusieurs villes; les journaux relateront la vie de ce chaton au niveau régional et jusqu'au niveau national. Des familles se déplacent parfois de très loin pour rencontrer ce chaton particulier, pourtant parfois peu démonstratif.
    Cette histoire d'un félin extraordinaire, espiègle est aussi une histoire d'amitié, d'amour, de courage, de relations humaines qui même si elle s'achève avec la mort du petit protégé, elle restera en mémoire de ce qui l'auront croisé. Quelques photos agrémentent ce roman.
    Mais je n'en dis pas plus, je vous laisse découvrir ce roman qui je pense ne laissera pas indifférents les amoureux des chats. Ils apprécieront cette lecture originale et mélancolique.


    6 commentaires
  • Titre « En attendant que les beaux jours reviennent »
    Auteur : Cécile HAREL
    Genre : Roman
    Éditions : Pocket
    Année : 2013
    Nombre de pages : 251

    Quatrième de couverture :

    Sur la tombe de sa mère, elle a planté trois petits cyprès.
    Noël approche et Marie compte bien y retourner. Là-bas. Près d'elle. Seule, s'il le faut. Car la mort de sa mère est une plaie encore vive : la femme de sa vie lui a été arrachée bien trop tôt.
    Les hommes, c'est autre chose : un père infidèle, insaisissable, trois frères que la folie guette, un mari artiste aimant...
    Être fille, femme, mère, sœur : tout se conjugue dans le désordre et l'attente des beaux jours.

    Mes impressions :

    Marie la narratrice parlent de ses parents et des relations pénibles qu'elle entretient avec ses 3 frères :
    Virgil l'aîné, André le cadet et Ferdinand le benjamin.
    Elle raconte des souvenirs de famille, d'enfance aussi. Ils sont loin d'être tous joyeux. Mais elle fait face.
    Du haut de son enfance et de son jeune âge, elle pose un regard indigné, négatif sur sa famille et sur les adultes mais peu à peu elle fera avec dans le but de témoigner de son amour pour les siens et surtout envers sa mère qui lui donne la force et le courage de continuer. Elle va passer par des phases de détresse qui vont se caractériser par de la boulimie, de l'anorexie et un mal-être généralisé. Mais elle n'est pas la seule car ses trois frères sont aussi touchés par la mélancolie avec des conséquences difficiles, comme , des dépendances, l’alcoolisme, la maladie mentale, l'irresponsabilité.
    Elle raconte sa façon de voir le monde des adultes qui l'entourent ; mari casanier, à la différence d'elle qui souhaite découvrir le monde, des nouvelles têtes, et l'amour intense envers sa mère même quand cette dernière meurt.
    Elle alterne des souvenirs de sa vie passée familiale avant sa rencontre avec son mari puis elle revient au présent avec lui sous forme de dialogue.
    Plus jeune elle veut devenir vétérinaire puis faire du théâtre du cinéma, elle saute de projet en projet, elle se cherche mais ne va jamais au bout de ses idées, elle a peur d'être aimée peur de vivre comme ses frères mais eux le manifesteront avec la dépendance à l'alcool ou la maladie mentale et des bouffées délirantes.
    Les anecdotes passées et présentes forment une histoire de famille difficile ; elle l'agrémente avec de l'ironie parfois, de l'humour mais toujours avec tendresse et pudeur.
    Je me suis attachée à Marie.
    Lorsqu'elle raconte ses relations je me retrouve un peu en elle. J'ai noté quelques points communs que ce soit au niveau familial ou relationnel,Elle parle de ses soucis, son mal-être, son mal de vivre, sa vie d'adolescente. On peut dire que sa famille est pathologique. Cependant elle tente de (re)connaître les siens et l'amour qui les lie.
    Elle veut sauver son frère de la folie mais également sauver la relation d'avec son père trop souvent absent et sa mère de son cancer. Mais elle doit accepter ce qui ne peut pas être changé.
    Marie raconte la relation à sa mère ; le lien qui les unissait. Elle parle de sa place dans la famille entre un père coureur, des frères bouleversés et bouleversants, souvent égoïstes et ingrats envers leurs parents.
    Une grande partie du livre parle de la maladie de sa mère et des derniers instants de sa vie.
    Marie raconte la douleur qu'elle ressent à la mort de celle qui lui a donné la vie, le manque et la peur....
    Ce roman est le portrait d'une femme qui se cherche, qui hésite, doute, mais qui espère.
    Parfois le style est décousu et parfois mélancolique mais on s'y retrouve facilement car l'histoire est simple.
    Les phrases sont courtes mais pertinentes.
    J'ai comparé son style avec celui de Barbara Constantine.
    Un roman pudique, bouleversant, émouvant.


    8 commentaires