• « Le vieil homme qui m'a appris la vie » de Mitch ALBOM

    Le vieil homme qui m'a appris la vie de Mitch ALBOM

    Titre : « Le vieil homme qui m'a appris la vie »
    Auteur : Mitch ALBOM
    Genre : Roman
    Éditions : Pocket
    Année :2011
    Nombre de pages : 288

    Quatrième de couverture :

    En matière de foi, il n'y a pas de science infuse. C'est le partage des expériences qui fait la sagesse. À condition de savoir transmettre...
    L'auteur de ces lignes l'a expérimenté. Lui qui, enfant, ne croisait pas son rabbin sans frémir, se trouve aujourd'hui appelé à son chevet : « Accepterais-tu de faire mon éloge funèbre ? ». Et de lui ouvrir son cœur.
    Quant au pasteur Covington, voyou illuminé par la grâce du Christ, il saura lui aussi trouver les mots pour un inoubliable récit de sa vie.
    Ces parcours délivrent un message d'espoir et de tolérance qui fait du bien.

    Mes impressions :

    Cette histoire se déroule sur 8 années et parle de foi et de trois hommes Le rabbi Albert Lewis, le voyou Henry devenu prêtre, et Mitch Albom, l'auteur juif, reporter sportif.

    L'auteur argumente sa foi, et parle de sa vie, ce qu’il est devenu d'un point de vue humain et nous raconte son ascension professionnelle et sociale.
    Il est un reporter sportif connu et reconnu. Mais il a développé un certain cynisme vis-à-vis de la religion.
    Lui, est laïc expert en religion.
    Ces trois hommes sont très différents. Le livre traite de la croyance en général et de leur croyance en particulier.
    Il traite de la foi, mais il ne s'agit pas d'un guide pratique en faveur de quelque religion que ce soit, il a été écrit dans l'espoir que toutes ces confessions puissent trouver quelque chose d'universel dans ce récit.

    Ce livre mêle, le récit de vie d'Henry, des souvenirs d'enfance de Mitch Albom et ceux du Rabbi agrémentés des extraits de ses sermons.
    Mitch nous parle des différences perceptions entre les différents représentants religieux, puis entre les juifs et les chrétiens ainsi que les lieux de culte....
    Mitch va se lancer dans la lecture de livres qui parlent d'autres religions que la sienne ; il s'aperçoit qu'elles ont des points communs.

    Comment et pourquoi est né ce livre ? Un homme de 82 ans, juif rabbin, demande à l’auteur de faire son éloge funèbre, de faire à sa place, ses adieux au monde, le moment venu. .

    Au début, Mitch Albom nous raconte le pouvoir des serviteurs de Dieu, il se rappelle donc Albert Lewis. Cet homme même, qui lui fait cette étrange demande, celle de faire son éloge funèbre. Mitch décide d'honorer cette requête mais pour cela il devra le rencontrer plusieurs fois en tête à tête. Pour apprendre à connaître non seulement le guide spirituel mais aussi l'homme, qui finalement n'est pas si différent des autres malgré son titre religieux.
    Quant à Henry Covington, il est le cadet de sept enfants de Willie et Wilma, ils sont pauvres et vivent dans la banlieue de Brooklyn. Nous sont racontés, son enfance, son adolescence, sa vie d'homme, de mari, de père et le moment où il a touché à la criminalité puis celui, bien des années après , où il a été touché par la chrétienté.
    Henry a été un enfant difficile, un ado délinquant, un mauvais homme est-ce que son âme peut-être encore sauvée ?
    Il a rencontré l'esprit saint plusieurs fois, mais pourtant il va plonger de plus en plus dans la délinquance et mettra du temps à se tourner vers Dieu.

    Qu'est-ce qui a attiré le rabbin à le devenir ? Et Henry à se tourner vers Dieu ? Et Mitch à s'interroger sur les religions ?
    Le rabbi voulait enseigner au départ l'histoire. Mais on lui fait remarquer qu'il a un don pour écouter les enfants en détresse.
    Il est devenu serviteur de Dieu par accident.
    Mitch comprend que le Rabbi est sur terre pour donner aux autres, célébrer Dieu et honorer le monde dans lequel il est.
    Quant à Henry, il avait 14 ans quand son père est mort. Et c'est à l'enterrement qu'il entend parler pour la première fois de Dieu et de Jésus. Sauver plusieurs fois des griffes de la police et des autres voyous, il se promet et promet à Dieu de changer le jour où vient d'échapper à un mort certaine, dans l'obscurité, derrière des poubelles...
    Pour Mitch le fait de rencontrer ce rabbi régulièrement le fait réfléchir sur sa propre existence, sur ses choix.

    Au travers des questions que pose Mitch au rabbi nous découvrons sa vision de la vie et nous communique son optimisme.
    Mitch nous dévoile quelques sermons du rabbi et ils sont de véritables leçons de vie.
    La première question qui vient à l'esprit de Mitch est de demander au rabbi, comment il sait que Dieu existe. Et là Albert Lewis expose les actes quotidiens d'entraide, de soutien, des uns et des autres dans la vie de tous les jours, dont il a été témoin. Il s'agit d'actes de foi. « La foi est dans les actes. Et l'on est la somme de tous ces actes, croire ne suffit pas ».

    Pendant leurs rencontres le Rabbi discourt, ensemble ils rient, lisent les anciens sermons du rabbi et discutent de leur pertinence.
    Ainsi le rabbi va donner des réponses à Mitch en exposant par exemple les différences qu'il y a entre le monde d'avant quand les nouvelles technologies n'existaient pas et celui d'aujourd'hui. Désormais il y a moins de place pour les émotions, les sentiments, on écoute plus avec les yeux et moins avec le cœur. C'est la première douleur ressentie avec des conséquences sur la famille, et la communication.
    Et puis l'essentiel seraient de rassembler les religions et les religieux, de les réconcilier, de ne plus voir la religion de l'autre comme menaçante. L'idée générale est l'importance de réunir les hommes peu importe leur religion. Le rabbi nous apprend à dépasser les préjugés religieux.
    La plupart des religions mettent en garde contre la guerre, et pourtant il y en a de plus en plus de guerre à cause des religions ; plus qu'à cause de quoi que ce soit d'autres et le rabbi affirme que Dieu ne veut pas cela, c'est l'homme qui veut que ce soit ainsi. L'homme détourne la religion pour le pouvoir....et crée les tensions.
    Donc la guerre a le sens que l'homme lui donne.
    Sur le bonheur, sur comment et où le trouver, sur ce qui rend l'homme heureux, il dit qu'il se trouve dans les petits gestes quotidiens, d'entraide, d'aide, de gentillesse, de services rendus, dans un sourire etc.
    Sur la vraie richesse, Le rabbi nous enseigne qu'il n'est pas bon de chercher la reconnaissance dans le miroir de l’autre, de toujours vouloir plus, de travailler plus, et de n'être jamais satisfait de rien. Il faut être reconnaissant de ce que l'on possède déjà car les artifices ne rendent pas heureux, eux.
    Il donne des clés pour être plus en harmonie avec soi-même mais également avec les autres en acceptant les gens tels qu'ils sont .
    Sur la mort, il énonce que les hommes en ont peur car au fond d'eux c'est d'être oubliés qui les effraie.
    Mais la vie s'arrête t-elle à la mort ? Existe t-il une vie après la mort ? Il témoigne des différentes idées sur ce sujet selon les religions.
    Et puis il nous raconte la nature humaine, le bon et le mauvais qu'on trouve dans chaque humain, et il dit vrai quand il dit que le libre arbitre de chacun est ce qui fait la différence.
    Les choses peuvent être bonnes ou mauvaises en fonction de ce que nous en faisons en fonction de notre libre arbitre.
    Il nous dit l'importance du pardon, le demander et l'offrir ; ce n'est pas bon d'être en colère ou avoir de la rancœur.
    Sur le mariage et l'union, il pense sincèrement que deux personnes peuvent s'unir même si elles n'ont pas le mêmes religions, c'est la reconnaissance, la tolérance, le partage. L'union mixte.
    Il nous parle du mariage, de l'engagement, de ceux qui durent, et pourquoi à son avis, certains ne durent pas.
    Il nous dit la famille et l'importance de la transmission des souvenirs.
    Les différentes religions peuvent-elles coexister ? Cette phrase prend tout son sens, après le terrible attentat du 7 janvier dernier. Elles le peuvent avec de la foi mais pas avec de la haine et de l’intolérance.

    Mitch au contact du rabbi trouve des moyens d'être meilleur, il est même motivé à créer un organisme caritatif pour les sans-abri afin de récolter des fonds et les distribuer aux refuges locaux et c'est là qu'il va rencontrer Henry.
    Il va aussi être en relation avec tout un tas de personnages qui vont lui apprendre à penser la vie différemment.

    Ce livre est un roman initiatique, un appel à la tolérance, il a le mérite d'ouvrir l'esprit de certains hommes en parlant des religions mais au-delà de ce discours, il parle des hommes en général et de leur idée, de leur vie, de leur choix.
    Mitch passera 8 années à partager avec le rabbi, ce qui va lui permettre de le connaître, de comprendre sa foi et d'écrire un discours funèbre à la hauteur de l'homme qu'il était. La foi est ce qui le résume.
    Je retiendrai cette phrase : « Une étincelle divine est au fond de chacun de nous, et un jour cette étincelle pourrait bien sauver le monde »

    Le passeur du temps
    La dernière leçon
    Les cinq personnes que j'ai rencontrées là haut
    Pour un jour de plus
    Premier appel du paradis

     


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  • Commentaires

    1
    Lundi 9 Février 2015 à 20:02

    J'ai déjà lu Mitch Albom mais pas ce livre-ci. Je retiens. Il pourrait m'intéresser.

    Merci de nous le faire connaitre. 

    2
    Mardi 10 Février 2015 à 06:09

    Merci à toi Philippe de ta fidélité.

    3
    Mercredi 11 Février 2015 à 18:48
    Alex-Mot-à-Mots

    Un auteur qu'il faut que je découvre, alors.

    4
    Jeudi 12 Février 2015 à 06:38

    Oui Alex et il fait bon de le découvrir....

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