• « Le jour où j’ai appris à vivre » de Laurent GOUNELLE

    Titre : « Le jour où j’ai appris à vivre »
    Auteur : Laurent GOUNELLE
    Genre : Philosophie – Développement personnel
    Éditions : Kero
    Année : 2014
    Nombre de pages : 285

    Quatrième de couverture :

     Et si tout commençait aujourd'hui ?

     Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l’instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire… vous auriez préféré ne pas l’entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.
    C'est ce qui va arriver à Jonathan dans ce nouveau roman de Laurent Gounelle. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie. Ce roman, dont l’intrigue est basée sur des expériences scientifiques réelles, éclaire d’une lumière nouvelle notre existence et nos relations aux autres, et apporte un souffle d’air pur dans notre vie.

    Mes impressions :

    Jonathan 36 ans, vit à San Francisco, il est séparé d’Angela depuis 3 mois. Ils ont une fille Chloé, qu’il voit un week-end sur deux.
    Le couple et Michael sont associés depuis 5 ans d’un cabinet d’assurances. Au fil des pages nous découvrons les véritables intentions de Michael concernant l’avenir du cabinet…. Il n’hésite pas à trahir ses amis. Son manque d’humilité est déconcertant.
    Un jour alors que Jonathan se rend à son travail, une Bohémienne l’accoste dans la rue et lui prédit une mort imminente.
    Cette annonce l’effraie et le mine c’est pourquoi il décide de faire une pause pour réfléchir de ce qu’il veut faire du reste de sa vie. Il rend visite à sa tante Margie qui vit à San Francisco. Il reste quelques jours avec elle. Leurs dialogues, leurs discussions vont permettre aux lecteurs de découvrir une femme pleine de sagesse et de bienveillance.
    Laurent Gounelle ne se contente pas de ce scénario. Dans ce roman il met en scène trois amis et associés avec d’autres personnages venant se greffer à leur histoire.
    Ryan est une homme curieux, voyeur et malveillant qui prend plaisir à surprendre et filmer des personnes dans la rue à leur insu puis de poster ses vidéos sur Instagram. Il aime humilier et se moquer de ceux dont il vole un instant de vie personnelle.
    Gary est un marchand de Muffins. Depuis la mort de son épouse, il a du mal à élever ses enfants. Il est aigri et ne trouve pas dans son quotidien de quoi lui rendre la vie plus supportable.
    Austin est un joueur de tennis classé au niveau national et reconnu mais au caractère assez distant et froid. Les arrière-pensées de son coach ne sont pas des plus honnêtes.
    Ce roman est une mine de discernements et de pensées positives. Sa philosophie nous interroge sur le sens de notre vie et sur le caractère existentiel que nous accordons à nos actes.
    Ce livre a l’avantage de nous interroger sur ce qui est important et ce qui est essentiel.
    Il nous incite à nous remettre en question, car il nous fait comprendre que le changement commence par nous-même.
    Il est rempli de paroles de sagesse notamment au travers des mots et des explications de Margie, la tante de Jonathan. Elle nous indique la recette pour aller mieux, elle nous guide pour être au plus près de nos aspirations, au plus près de ce qui nous caractérise pour être en accord avec nous-même.
    Le changement commence donc par soi-même. Nos petits actes et paroles bienveillants quotidiens peuvent influencer ceux des autres et surtout peuvent leur apporter un peu de joie.
    L’empathie, la gentillesse, nos gestes pour la protection de la nature, nous apportent de la positivité et sont autant d’actes favorables et constructifs pour le monde. Notre manière de regarder et d’appréhender les choses façonne notre regard sur les personnes qui vivent autour de nous.

     Le rythme de ce roman est agréable, il est fluide, les histoires racontées dévoilent des thèmes abordables par tous.
    Sous forme de roman l’auteur nous invite à réfléchir et à prendre conscience de notre responsabilité ici-bas, aussi bien envers nous-mêmes qu’envers ceux qui nous entourent et le monde dans lequel nous vivons.

    La question existentielle de ce roman est notre capacité à maîtriser le cours de notre vie, et apprendre à faire la différence entre le futile et l’essentiel. 

    Un livre que je recommande pour une prise de conscience efficace.
    J’ai relevé quelques pensées qui ont eu une résonance en moi que je vous dévoile ci-dessous.
    Margie explique que l’on fait mauvaise route lorsqu’on recherche les plaisirs à l’extérieur de soi, c’est une course interminable, parce que l’assouvissement des désirs et des besoins est lui-même sans fin.
    Pour être heureux il faut apprendre à se libérer de ses désirs et de ses besoins et apprendre à décoder les messages de son cœur. Il est primordial d’entendre et d’écouter les messages de notre âme, être à l’écoute de notre corps et de notre moi profond.
    De même, il est important de ne plus chercher à l’extérieur des solutions à nos problèmes intérieurs,
    Nous sommes tous reliés les uns aux autres : en faisant du bien aux autres, on s’en fait à soi-même.
    Nous sommes dans le déni de la mort alors que la conscience de la mort est essentielle à la vie.
    Prendre conscience de sa mort est nécessaire pour révéler et réveiller sa créativité.
    Bien vivre c’est se préparer à mourir sans regret.
    Ce livre parle de la responsabilité de chacun de nous dans ses faits et gestes, et la possible résistance de chacun qui entrave le processus.
    Il parle aussi au travers des idées de Margie de la Théorie morphique. Ce concept m’a intéressé j’ai donc fait des recherches à ce sujet. Rupert Sheldrake (né le 28 juin 1942) a développé le concept de «résonance morphique». La résonance morphique est l’idée que des choses identiques influencent en conséquence d’autres choses identiques à travers l’espace et le temps. Tous les systèmes qui s’organisent eux-mêmes possèdent une sorte de mémoire inhérente. Par systèmes auto-organisés, je fais référence aux atomes, aux molécules, aux cristaux, aux cellules, aux tissus, aux organes, aux organismes, aux animaux, aux sociétés, aux écosystèmes. Je n’y englobe pas les machines ni les morceaux de roches, ni les chaises car ce sont des agrégats de matière mais qui ne s’organisent pas eux-mêmes.
    L’idée de base est donc que chaque espèce possède une sorte de mémoire collective donnée par résonance morphique, chaque individu y contribue et est relié à cette même source. Les groupes sociaux possèdent également des champs morphiques – une nuée d’oiseaux ou un banc de poissons ou une colonie de termites sont tous organisés par des champs morphiques.

    Gounelle explique que nous possédons trois cerveaux, l’archaïque qui fait référence à la survie, le limbique qui accueille les émotions et la qualité des relations humaines et le néocortex, qui est le siège du mental et de la créativité. Toutes ces théories sont à méditer…..

    Je note au-dessous quelques unes des phrases relevées dans ce livre :

    « On peut être sincère et néanmoins se tromper, être dans l’erreur tout en étant sûr de soi ».
    « Nos envies viennent de notre façon de voir les choses ».
    « Les plaisirs se succèdent aux plaisirs mais leur intensité se dégrade progressivement à la quête de nouvelles réjouissances ».
    «On peut devenir esclaves de nos illusions ». 
    « Ne pas chercher à changer les choses que l’on ne peut pas maîtriser »
    « Donnez-moi le courage de changer ce qui peut l’être, d’accepter sereinement les choses que je ne peux changer, et la sagesse de distinguer l’une de l’autre »
    «  en luttant , on renforce souvent ce contre quoi on lutte »
    «  ce que l’on déteste chez les autres est parfois ce que l’on n’accepte pas en soi »
    « Mieux vaut allumer sa petite bougie que maudire les ténèbres »
    «  Tout ce qui nous arrive, en positif comme en négatif, en joies comme en drames, sert secrètement un seul but : éveiller notre conscience, car c’est seulement là que nous devenons pleinement nous-mêmes »
    « Ce sont les relations qui nous font vivre », « les relations sont l’essence de notre vie », nous sommes tous reliés les uns aux autres, chacun de nos actes impacte les autres et l’univers. Le monde est la résultante de nos actes individuels.
    « L’existence est un mouvement perpétuel, tout change à chaque instant, et la résistance à ce changement ne peut mener que du malheur »C’est la confiance en la vie qui permet d’avancer, de rebondir, et finalement d’apprécier ce qui arrive »

    Le philosophe qui n'était pas sage
    L'homme qui voulait être heureux
    Dieu voyage toujours incognito

     


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  • Commentaires

    1
    Dimanche 23 Février 2020 à 20:26

    Je les lis tous; j'ai donc lu celui-là, mais j'avoue que je ne m'en souviens pas du tout, même en te lisant. 

    Je souligne toujours des passages dans ses livres; je les relirai à l'occasion. 

    Merci pour ton ressenti et bonne semaine. 

      • Mardi 25 Février 2020 à 01:56

        Comme tu le fais, je souligne des passages pour y revenir. Ce genre de lecture permet de nous faire avancer sur un plan personnel. Bonne semaine à toi également. 

    2
    Lundi 24 Février 2020 à 18:23
    Alex-Mot-à-Mots

    De bien belles citations.

      • Mardi 25 Février 2020 à 01:57

        En effet Alex, elles sont justes et profondes .....profondément justes....

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