• une chanson pour Ada

    Titre:  « Une chanson pour Ada »
    Auteur : Barbara MUTCH
    Genre : Roman
    Éditions : Presses de la cité
    Année : 2013
    Nombre de pages : 416

    Quatrième de couverture :

    Ada naît dans les années 1930 à Cradock House, demeure de la famille Harrison. Fille illégitime de la domestique noire, elle grandit aux côtés des deux enfants du couple. Elle ne va pas à l'école, mais Cathleen Harrington, la maîtresse de maison, lui apprend à lire. Remarquant son intérêt pour la musique, cette dernière entreprend de lui enseigner le piano, en dépit des réserves de son entourage.
    Ada a beau s'avérer une élève assidue et une pianiste très douée, ses perspectives d'avenir semblent cependant bien limitées dans un pays où la situation entre Blancs et Noirs se durcit de plus en plus. L'année de ses dix-huit ans, alors que la politique de l'apartheid est mise en place sur l'ensemble du territoire, Ada est violée par Mr. Harrington. Enceinte, elle se réfugie chez l'une de ses tantes, dans un township. Son talent pour la musique et l'amitié qu'elle partage avec Mrs Harrington vont se révéler ses meilleurs alliés dans un monde où, mère d'une enfant métisse, elle n'a nulle part sa place.

    Mes impressions :

    Un gros coup de cœur pour moi ! Même si l'originalité du sujet traité (apartheid, racisme) n'en est pas vraiment une.
    Ce qui fait la différence, c'est que lorsque Barbara Mutch raconte cette petite fille devenue femme avec style, ce roman en ressort tellement beau et intense que nous plongeons au cœur de cette histoire sans pouvoir lâcher le livre et connaître le sort et le destin d'Ada.
    C'est, au début, l'histoire d'une amitié indéfectible entre deux femmes que tout sépare dans les années douloureuses et difficiles de l'Apartheid au XX ème en Afrique. Cathleen originaire d'Irlande est mariée à Edward Harrington ; ils ont deux enfants, Rose, au caractère difficile et Phil, plutôt gentil
    Miriam est leur servante noire. Nous sommes en 1930, elle a 18 ans quand elle arrive de Kwazakhele le Township juste à l'extérieur de Pont Elizabeth pour travailler à Cradock house.
    Cradock se situe dans le Karoo, région semi-désertique de l'Afrique du Sud.
    Miriam donne naissance à sa fille Ada, née de père inconnu, ce qui fait toute la différence dans une société où les noirs vont être bannis et rejetés avec plus de force encore parce qu'aux yeux de Dieu et de la loi ils ont pêché. Miriam et Ada vivent dans le Kaia cabane au fond du jardin destinée aux domestiques. Cathleen femme de cœur, généreuse, décide d'instruire la fillette qui n'a pas le droit d'aller à l'école et ouvre sa maison à la maman et à la fille. Mais cette attitude est très mal perçue par la société blanche.
    Cathleen est humaine, gentille, dévouée pour sa servante, comme l'est cette dernière envers ses maîtres.
    L'amitié qui lie Miriam et Cathleen prend force et Ada grandit sous les yeux de sa maîtresse qui voit en elle une élève douée, qui doit savoir lire et écrire malgré sa couleur. Elle lui apprend donc à lire à écrire et voyant qu'elle trouve de l’intérêt à la pratique du piano se met en tête de lui faire découvrir la musique, les notes et les gammes...Contrairement à Rose qui elle sera attirée par Johannesburg ville de tous les possibles.
    La musique bercera toute la vie d'Ada et de sa patronne et viendra à bout de leurs plus gros chagrins, leurs plus grosses peines.
    Cette amitié est quelque peu mal vue par Edward également.... et le reste de la société car les blancs et les noirs ne se mélangent pas.... Il est alors question de racisme, d'apartheid, mais également de soumission d'Ada de part sa condition de bonne et de reconnaissance envers ses maîtres.
    Phil aura le caractère de sa mère, il a des valeurs, il est plutôt près de la nature, il est doux, il a la gentillesse au bord du cœur et il s'attachera à Ada qui retrouve en lui un genre de grand frère, mais bientôt, Phil devra partir à la Guerre. Quand il sera temps de partir, il va laisser un grand trou dans le cœur d'Ada, quand il reviendra meurtri il ne sera plus jamais le même et cela va bouleverser toute la vie de la famille et encore plus celle d'Ada.
    Quelques années plus tard, Ada met au monde une enfant métisse. Mère et fille sont alors rejetées de toute part mais l'amie fidèle Cathleen, ne les abandonnera jamais et restera à leurs côtés malgré tout....

    J'ai aimé les belles descriptions des paysages, de la vie en Afrique, qui donne le goût de visiter ce pays.
    Le récit est ponctué par les notes, les écrits de Cathleen qui raconte son arrivée en Afrique et la vie qui va suivre et même son histoire avec Miriam et Ada, un genre de journal intime où elle y consigne ses émotions.
    J'ai également eu plaisir à lire la relation tendre et dévouée que Phil et Ada partagent. Il lui a appris la vie, le sens de certaines choses qui lui resteront toujours en mémoire. Cette relation est touchante, toute en sensibilité, délicatesse et parfois non dit.

    Ce roman est le destin d'une fillette qui devient une jeune femme sans père mais qui à force de courage, de perspicacité, se bât même sans le savoir pour que l'injustice régresse pour que les noirs soient acceptés, elle fait bouger les choses, les mentalités autour d'elle, son regard est sombre. Des gens qu'elle connaît se détournent d'elle parce qu'elle a mis au monde une enfant métisse. Elle subit alors les rejets, les regards déplacés, malveillants et toutes deux se retrouveront bientôt en danger....
    Ada devra alors retourner là d'où elle vient, elle y apprendra la vie dans un pays pauvre, les règles, avec le souvenir de Phil, et choisit les valeurs qui lui conviennent, celles avec lesquelles elle se sent proche.
    Elle aura des choix à faire et les fera toujours avec discernement aidée par quelques amies, Dina, Lindiwe celles qui ne lui ont pas tourné le dos, comme l'a fait sa tante....
    On retrouve dans ce roman des amitiés, de la loyauté, mais aussi désamour, désaccord, rejet, racisme, l'histoire de l'apartheid, les combats vers et pour la liberté, mais il est également question d'hérédité, de famille; il est une véritable fresque qui raconte une époque difficile.
    Je me suis attachée à Ada, à Cathleen et Phil. Des êtres sincères, remplis d'humanité, d'humilité. La fin est fragile, attristante mais apporte de l'espoir....
    Un gros coup de cœur, superbement écrit, d'où une fluidité de la lecture.
    Une fresque émouvante, prenante, qui nous interroge sur les agissements de nos ancêtres, les lois raciales aberrantes, nos responsabilités, nos valeurs, nos propres choix.
    À lire absolument ! Par ceux qui sont sensibles à cette cause et aux autres.


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  •  Le passeur du temps de Mitch Albom

    Titre : « Le passeur du temps »
    Auteur : Mitch ALBOM
    Genre : roman
    Éditions : Pocket
    Année : 2014
    Nombre de pages : 283

    Quatrième de couverture :

    Un jour, Dor commença à compter. Les secondes, les minutes, les heures. Il fut le premier à mesurer le temps. Le premier à vouloir l'arrêter aussi...
    Ce crime lui valu d'être exilé dans une caverne, condamné à écouter toute les suppliques de ceux qui vinrent après lui – encore quelques minutes, quelques heures, quelques années....
    Mais aujourd'hui, Dor peut se racheter, en allant à la rencontre d'une jeune femme, prête à mettre fin à ses jours, et d'un riche homme d'affaires malade, désireux, lui, de vivre éternellement.
    Pour les sauver, pour se sauver, Dor va devoir leur apprendre la vraie valeur du temps. 

    Mes impressions :

    Dès les premières lignes j'ai su que ce livre me plairait, déjà parce que j'ai lu plusieurs romans de cet auteur et je reste en général toujours attirée par ceux qui sont philosophiques, psychologiques et qui nous livrent une morale et/ou une leçon de vie.
    Ce conte ici, a une présentation soignée, bien cadrée, ciblée et est tellement bien écrit que nous sommes totalement immergés.
    Le commencement de cette histoire se situe à l'aube de l'histoire humaine ; elle nous raconte le temps et ce qu'il signifie. Comment un homme a commencé à le mesurer puis à le compter.
    Dans le prologue à l'aide de scénettes, l'auteur présente ses personnages, on les retrouve dans leur cadre de vie, leur intimité, et/ou de leur famille. Ils se situent dans plusieurs espaces-temps :
    Il y a Alli la fille et Dor le garçon, ils sont des enfants ; ils deviendront de jeunes adultes et vivent des jours insouciants...ils vivent sans s'occuper de la mesure du temps, sans horloge. Toute une vie sans mesurer le temps, est-ce possible ? Pourtant, seuls les humains se servent de l'espace temps, de repères, alors que même sans ce repère la terre continue de tourner.
    Quand Dor se rend compte que l'on peut compter le temps, il en fait sa passion de chaque jour, il le mesure, l'écrit, le chiffre.
    Nim son ami d'enfance a soif de pouvoir, il va devenir Roi, tout le monde va le craindre et le vénérer (Tour de Babel)
    De nos jours, il y a Sarah Lemon, jeune adolescente, mal dans sa peau, un peu ignorée et moquée et malmenée de tous.
    Et Victor Delamonte, homme riche de plus de 80 ans, qui a une tumeur des reins. Il se sait condamné et proche d'une mort certaine.
    Le père temps terrestre, Dor, a courroucé Dieu, alors il est exilé dans cette caverne, il doit écouter les suppliques du monde, pendant des heures, ou des années, ou pendant très longtemps...le temps de réussir sa mission qui est de faire entendre aux hommes la vraie valeur du temps.
    Au début il y a sans cesse des va-et-vient entre le passé de Dor, Alli et le présent avec Victor et Sarah.
    Dor s'intéresse à la mesure du temps du jour, Victor à l'immortalité et Sarah veut supprimer le temps....mais depuis toujours, la seule chose sur laquelle nous n'avons pas prise est justement ce temps qui passe...
    L'un pourtant voudra l'arrêter pour vivre éternellement et l'autre, le faire avancer plus vite, maîtriser la vieillesse, la maladie, la mort, la vie, le passé , le futur.
    L'un veut trop de temps, l'autre n'en a pas assez.
    Sarah va rencontrer un garçon à qui elle s'attachera vite....mais elle sera vite désillusionnée et en sera profondément affectée en plus d'être victime des dangers d'internet et de la publication sur les réseaux sociaux de mots qui peuvent avoir de lourdes conséquences pour les personnes fragiles psychologiquement. Elle voudra alors mettre fin à ses jours.
    Victor lui, va prendre une décision étrange celle de prolonger sa vie en la suspendant temporairement dans la glace, ceci afin qu'une solution médicale soit trouvée pour lui et qu'il puisse guérir une fois l'avancée de la science confirmée....Il se rattache à l'idée qu'un jour il pourra être ramené à la vie et être soigné.
    Mais qu'en sera-t-il exactement ? Iront-ils au bout de leur choix ?...Dor veille....
    Les Destins de Sarah et Victor sont liés, par le temps comme pour tous sur terre.

    Ce livre fait du bien, il apporte de l'espoir même si j'ai trouvé trop courte la partie qui montre à Sarah que la vie est précieuse, que le temps nous aide parfois et à Victor que malgré tout, il faut laisser œuvrer le temps qui passe même quand nous arrivons au bout du nôtre. J'aurais aimé un approfondissement plus conséquent, pour que la sensibilité et la puissance de ce roman prennent toute leur ampleur, leur force.
    Ce conte résonne en chacun de nous, parce qu'il touche un thème qui est essentiel dans ce monde mais également par les personnages qui sont en souffrance.
    Notez que j'aime aussi beaucoup la couverture.

    Quelques citations :

    « C'est quand nous sommes le plus seul que nous acceptons la solitude d'un autre »
    « Le temps n'a pas de fin, rien n'a d'importance. Sans perte ou sacrifice, nous ne pouvons apprécier ce que nous avons »
    « Il y a une raison pour laquelle Dieu limite nos jours, c'est pour que chacun d'eux soit précieux »

    La dernière leçon
    Les cinq personnes que j'ai rencontrées là haut
    Pour un jour de plus
    Le vieil homme qui m'a appris la vie
    Premier appel du paradis

     


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  • la dernière chance de Max Dufour

    Titre : « La dernière chance »
    Auteur : Max DUFOUR
    Genre : Policier/thriller
    Éditions : Numerik polar (Ebook)
    Année : 2013
    Nombre de pages : 377

    Résumé :

    Famille aisée. Parents absents. Enfant turbulent. Michel n’est pas un enfant sage. Mais cela ne tire pas à conséquence, jusqu'au jour où... il finit par mordre la main qui le bat... Il a alors treize ans, il fugue et doit survivre. Dans la rue, c’est la loi du plus fort qui s’instaure. Donc il faut être le plus fort et il va s’y employer... Mais il fera un mauvais choix en optant pour la facilité. Quelques années plus tard, il a aimé, il a trahi, il a souffert, il a tué, mais il a compris bien des choses de la vie. Celle-ci ne semble malgré tout pas lui en vouloir et lui offre une ultime échappatoire. Michel a gravi pas mal d’échelons sur l’échelle du crime, lui sera-t-il vraiment possible d’avoir une dernière chance ?

    Mes impressions :

    Ce roman est un genre de roman autobiographique dans lequel le narrateur explique comment il est arrivé le numéro 1 du banditisme. L'histoire commence en 1973 ; le père est médecin. Une profession qui ne prédestinait en rien le destin du fils, ni ne lui garantissait une sécurité éducative ; ce qui confirme ce que je pense depuis toujours : c'est-à-dire que tout n'est pas affaire d'éducation mais de rencontres ; celles que l'on fait et qui vont conditionner ce que nous ferons et ce que nous serons plus tard. Il y a les bonnes rencontres au bon moment et les mauvaises au mauvais moment.

    L'auteur nous raconte donc son histoire sous forme de récit.
    Sa motivation, il le dit, est de parler de l'escalade de sa violence et les motifs qui l'ont amené jusqu’à cette vie. Mais aussi pour lever le voile sur les conséquences que tout cela a sur ses parents ; ces derniers ainsi que son frère seront traités par les médias et autres instances judiciaires, comme s'ils étaient également coupables et comme faisant partie intégrante des agissements du fils alors que le choix de vie de ce dernier l'incombe à lui seul.Il n'a aucunement été influencé par qui que ce soit en dehors de lui-même.
    Il souhaite donc témoigner en quelque sorte de cela, puisque la police ne fait pas la différence entre le délinquant et sa famille ; pour elle tous deux sont autant responsables. Or chacun de nous sait que cela n'est pas le cas.
    Il commence par expliquer d'où il vient, du milieu aisé dans lequel il a grandi, puis par ses premières rébellions et son premier larcin qui va en entraîner d'autres plus conséquents ....Son père, parce qu'il se sent dépassé par le manque de respect et le comportement difficile de son fils pré-adolescent, l'envoie passer des vacances chez son grand-père, un homme froid, hautain qui veut le dompter mais ce sera là le début de la vraie délinquance. L'effet attendu de l'éducation du grand-père sur le petit-fils ne sera pas celui escompté. Le jeune adolescent va se retrouver dans un univers de labeur, de travail à la ferme difficile dans une famille où la chaleur, l'humanité, l'honnêteté la sincérité ne sont pas la priorité.
    Ce qui m'a gêné au départ, c'est le ton que l'auteur emploie pour raconter les faits. L'orgueil  ; je trouve que cela manque de maturité, car au lieu de raconter simplement son adolescence, puis de se repentir de ses premiers braquages, il prend plaisir à expliquer tout cela avec bravoure..
    Il explique quand même au début qu'il a fait un choix de vie mais qu'il ne tue pas volontairement...
    Quelles sont ses motivations ? L'auteur parle alors de reconnaissance, de manipulation. Ses rencontres, pour la plupart sont mauvaises, comme lors de sa première fugue ; alors sont-elles la cause principale, unique du départ de sa vie délinquante ?
    Si le texte est clair et bien écrit, il me laisse un goût amer, car je trouve que l'auteur prend plaisir à se raconter sur un ton que je trouve suffisant, prétentieux. Fier de faire la une des journaux.
    Mais le côté qui me réconcilie avec la narration et donc avec l'auteur c'est qu'au final il va expliquer que tous avons le choix de ce que nous voulons devenir. La liberté de choisir, le libre arbitre. La vie n'est certes pas facile, mais a t-on le droit de devenir un voyou et de tuer un être humain même involontairement ?
    Plus tard après bien des déboires, il explique qu'il finit par subir la vie plus qu'il ne la vit. Il va perdre des êtres qu'il aime, il va changer d'optique, il va faire alors état d'une autre façon de voir l'existence et modifier sa façon d'appréhender les choses, et alors il devient plus appréciable, moins détestable à mes yeux en tout cas.
    Mais ce temps-là va être de courte durée car son côté voyou, va reprendre le dessus rapidement après un passage de déprime.
    Il dit ne pas être attiré par l'argent, sauf que s'il avait eu des projets d'achats de maison, l'argent de ses braquages l'auraient bien aidé. Mais ce n'est pas le cas alors qu'est ce qui le pousse à agir ? La soif de reconnaissance ????, il nie. Il n'est pas non plus avide de pouvoir ! Mais alors où est sa véritable motivation ?
    Il ressent quand même le manque d'amour, il se sent seul après la mort de celle qu'il a profondément aimé et le reniement de celle qu'il aurait pu aimer pleinement si elle n'avait pas découvert ses agissements : notamment le deal de la drogue dure. Lui-même n'en consomme pas, mais il la revend et là tout à coup il ne m’apparaît plus du tout sympathique !
    Il aura quand même au fil du temps qui passe des retours de conscience qui lui donnent envie d'avoir la vie de tout le monde, métro-boulot-dodo, mais il reste écœuré de sa vie passée et présente.
    Dans les armes il ne voit que le moyen d'obtenir ce qu’il veut rapidement son but n'est pas de tuer, à partir de là il nous apparaît de nouveau presque comme un personnage agréable. Mais qu'en est-il réellement ? Où se cache la vérité ?
    Sa rencontre avec un journaliste, qui va même devenir un ami va l'aider à y voir plus clair.
    Pris de remords il décide alors de faire un retour sur lui-même et sur sa vie passée et après l'excitation, la peur, le dégoût, il va passer par la dépression.
    Le style va alors changer, il devient littéraire, plus poétique, plus romancé, il ne s'agit plus d'un simple témoignage.
    Je trouve trop longue la dernière partie, celle dans laquelle il explique son obsession de prendre un haut fonctionnaire et sa famille en otage après son passage dépressif, dans le but de démonter les grands de ce monde, les autorités, en ridiculisant par ses propos puis par ses actes la police, le GIGN et l’État.
    Il y a trop de descriptions, cela m'a paru interminable.
    La fin est surprenante parce que nous nous attendons à un épilogue plus mouvementé, moins conventionnel mais il reste très crédible. Malgré quelques interrogations.
    Michel sera alors épaulé par Dominique, cet ami journaliste qui tente désespérément de lui faire retrouver le droit chemin.
    Au final un livre qui ne m'a pas vraiment captivée, qui reste un témoignage orgueilleux d'un homme qui se sent supérieur ; même si tout au long de son parcours, il reste lucide sur ses préoccupations ; je pense qu'il est en demande de reconnaissance et de pouvoir, quoiqu'il en dise. Mais qu'apparemment aussi, il en veut à sa famille qu'il rend en partie responsable. Mais n'a t-on pas le choix ? Nous avons pourtant la liberté de penser et de choisir entre le bien et le mal, l'acceptable de l'inacceptable. À nous de voir, et/ou de choisir notre chemin de vie dans la mesure de la possibilité.


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